Ligne de Front n°75 (Caraktère, 2018)

100% Seconde Guerre mondiale, ce numéro de Ligne de Front réussit à proposer un sommaire particulièrement original et surtout attractif pour tout amateur de la période.

La seconde partie de l’étude sur la stratégie, la tactique et les règles d’emploi des armes de la Wehrmacht se penche cette fois-ci sur la défensive (principes généraux, points d’appui, organisation du front défensif, utilisation des réserves) après avoir étudié l’offensive dans le numéro 74. Jamais abordés (ou si peu) abordés dans la littérature spécialisée, ces principes sont pourtant essentiels pour comprendre le déroulement des combats. Max SCHIAVON réussit en outre à proposer un éclairage simple et facilement abordable par tout lecteur qui n’est pas militaire de carrière. Les schémas sont simples et d’une grande clarté.

Alors que le III. Reich est assailli de toutes parts, il ne rend pas les armes, même fin mars et début avril 1945. Les combats de Paderborn illustrent parfaitement à la fois l’acharnement et l’improvisation désespérée dont font preuve les Allemands qui s’appuient également sur quelques uns de leurs monstres blindés avec plus ou moins de bonheur… La guerre ne peut plus être gagnée, mais les pertes alliées peuvent encore être sensibles.  Lire la suite « Ligne de Front n°75 (Caraktère, 2018) »

Batailles & Blindés n°37 (Caraktère, 2010)

Batailles et Blindes 037

Ce solide numéro conjugue à la fois des sujets classiques et plutôt inhabituels… Mais le tout avec grand intérêt.

Dans le domaine des sujets déjà largement revisités par la littérature spécialisée, la bataille de Kharkov (Charkow pour les Allemands) de février et mars 1943 reste une formidable manœuvre à mettre au crédit des Allemands. Cette victoire, si elle marque un coup d’arrêt à l’avance de l’Armée Rouge depuis sa victoire à Stalingrad, dans le Caucase et surtout sur le Don, porte en elle le germe de l’échec de Koursk dont elle participe à la création du saillant. Ses leçons ne seront pas retenues par Hitler qui va vite oublier que le seul avantage qui va rester à la Wehrmacht à l’Est est la manœuvrabilité de ses unités mobiles menées par des cadres expérimentés qui encore relativement indépendants peuvent prendre les justes décisions qu’imposent les circonstances. L’hiver n’est plus un handicap majeur pour les Allemands contrairement à celui de 1941/1942 qui les figea littéralement devant Leningrad, Moscou et Rostov. La défense sans esprit de recul qui prévaut ensuite sera le tombeau de la Wehrmacht. L’article décrit clairement ce que fut cette bataille qui n’est facile cependant à synthétiser. Lire la suite « Batailles & Blindés n°37 (Caraktère, 2010) »