Avions Hors-Série n°36 (Editions Lela Presse, octobre 2013)

avionshs036Ce numéro hors-série est l’occasion de passer en revue vingt-trois as de la chasse allemande, dont trois de la chasse de nuit. Le prétexte est les marques de victoire sur les dérives.

Ce n’est donc pas une étude analytique des marquages, ni un annuaire exhaustif des as de la Luftwaffe. Plusieurs célébrités n’y sont d’ailleurs pas présentes, mais la sélection est judicieuse et originale. Ainsi, Alfred HELD a l’honneur d’être présent. Non pas par le nombre de ses victoires mais pour avoir été le premier à abattre un bombardier britannique le 4 septembre 1939.

Pour chacun des aviateurs cités, une rapide biographie est proposée complétée de la liste de ses victoires ainsi que très souvent au moins un profil tout en couleurs qui permet de visualiser son appareil avec le détail des marquages apposés. Certains sont superbes et complètent admirablement les photos issues des archives.

Sont étudiés les aviateurs de la Luftwaffe suivants : Alfred HELD, Rolf PINGEL, Heinz BRETNÜTZ, Josef WÜRMHELLER, Georg SCHIRMBÖCK, Harald JUNG, Alfred MÜLLER, Erbo Graf von KAGENECK, Hans KRUG, Werner MACHOLD, Franz BLAZYTKO, Julius MEIMBERG, Franz von WERRA, Helmut LOHOFF, Wolfdieter HUY, Adolf STEIDLE, Karl WILLIUS, Karl-Heinz LEESMANN, Paul SCHAUDER, Hermann GRAF, Wolfgang FALCK, Heinz-Wolfgang SCHNAUFER, Josef KRAFT.

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Uniformes Hors-Série n°33 (Editions Regi’Arm, octobre 2013)

uniformeshs033Ce numéro est idéal pour tout connaître du casque américain de la Seconde Guerre mondiale qui comme le rappelle fort à propos l’introduction, symbolise à lui seul la libération de l’Europe occidentale.

Développé en 1941 et entrant progressivement en service dès l’année suivante, le casque dit « M1 » révolutionne le casque de combat avec une coiffe intérieur dissociable à laquelle est attachée la jugulaire et sur laquelle est posé la coque en acier.

Afin d’expliquer cette évolution qui conditionnera les casques de combat jusqu’à la fin du XXème siècle, l’étude part du casque US de 1917 qui ressemble à celui utilisé par les troupes britanniques et se termine avec les évolutions d’après-guerre.

Le texte est complété par de nombreuses photos d’époque et de formidables reproductions en couleurs de reliques de l’époque. Il faut apprécier le chapitre consacré à l’emploi du casque dans l’armée française de la Libération et à celui sur la déclinaison pour les troupes aéroportées. Après l’avoir lu, le lecteur saura tout sur le sous-casque et la casque, ses marquages et les camouflages qui lui sont appliqués.

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Tank & Military Vehicles n°14 (Editions Histoire & Collections, octobre / novembre 2013)

tmv014Ce numéro réussit une nouvelle fois un parfait équilibre entre articles historiques, retours sur des rassemblements de véhicules et restauration.

Trois rassemblements de l’année font l’objet d’un rapport tout en couleurs avec parfois des mises en scènes époustouflantes qui valorisent le travail et la passion des amateurs qui cherchent à faire revivre l’Histoire : War & Peace, Souchez et Brou.

Trois articles plus techniques se penchent sur la restauration d’une très belle Jeep GPA amphibie, le SdKfz 7 et les Kübelwagen de la Wehrmacht. Ces deux derniers sont respectivement la 7ème et la 2nde parties d’études débutées dans les numéros précédents. Dotés de deux pages chacun, ces articles n’en constituent pas moins une bonne synthèse au fil du temps. Le fond noir met bien en valeur les photos N&B, le texte et les détails techniques étant particulièrement succincts.

Les quatre articles à connotation historiques sont de très bonne facture.

Le premier est une vraie originalité puisqu’il présente les chasseurs de chars à la française. Leur emploi en 1940 fut précipité et limité en raison des hésitations de l’état-major et de Gamelin lui-même. Cependant, ils montrent aussi une vraie capacité d’adaptation et une réactivité forte des industriels même s’il est déjà trop tard. L’article s’accompagne d’une iconographie originale et de plusieurs profils couleurs.

Plus connus, mais très bien résumés ici, les combats de la poche de Kholm lors de l’hiver 1941/1942 où les Allemands résistent totalement encerclés par l’Armée Rouge et ne tenant leur salut que grâce à la Luftwaffe font l’objet d’une étude agrémentée de belles photos issues des archives officielles.

Même si la Seconde Guerre mondiale représente l’essentiel de ce numéro, il contient néanmoins quelques pages sur les « Guntrucks » américains lors de la guerre du Vietnam. Curieux parallèle avec les solutions improvisées de la Seconde Guerre mondiale qui ont néanmoins le mérite de la flexibilité et d’un coût réduit…

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2ème Guerre Mondiale Hors-Série n°33 (Editions Astrolabe, octobre / novembre / décembre 2013)

2guerremondialehs033Empruntant le titre « Barbarossa déraille » à l’étude du spécialiste américain David GLANTZ de l’Armée Rouge sur les batailles de Smolensk à l’été 1941, le magazine 2ème Guerre Mondiale propose un numéro hors-série expliquant pourquoi l’invasion de l’URSS par la Wehrmacht en juin 1941 était vouée à l’échec.

Tout d’abord, la préparation de l’opération est particulièrement « légère » dans les domaines du renseignement et de la planification logistique. Les buts de guerre sont eux-mêmes confus avec un mélange détonnant d’objectifs politiques, militaires, économiques et idéologiques eux-mêmes remplis de préjugés raciaux propres au régime nazi.

Si les victoires des deux premières années de la guerre couronnent une certaine supériorité de la Wehrmacht, elles n’en reflètent pas moins des faiblesses préoccupantes liées au manque de potentiel industriel et à une renaissance trop rapide qui a engendré des choix et des négligences préjudiciables pour des conflits globalisés et longs.

L’Armée Rouge est effectivement de son côté « un géant endormi ». Ses ressources sont immenses et elles recèlent de nombreuses pépites qui ne demandent qu’à pousser à condition que le système les laisse se développer.

Au travers de trois batailles, Stéphane MANTOUX illustrent finalement assez bien les causes de l’échec de  l’opération « Barbarossa ».

La première concerne la prise de la citadelle de Brest-Litovsk, ancienne ville polonaise annexée par l’URSS en 1939. Si les Allemands finissent par mettre la main sur la ville qui est de toute façon débordée de tous les côtés compte tenu de la situation stratégique, Brest-Litovsk annonce l’âpreté des futurs combats urbains à l’Est dont Stalingrad sera le fait le plus marquant. Bien que perdus, les soldats russes montrent un esprit de résistance et de sacrifice hors du commun.  Ces résistances vont clairsemer jour après jour un peu plus les rangs des unités allemandes qui ne disposent pas de réserve en hommes et en matériels alors que la victoire finale n’est pas encore en vue. C’est une différence majeure avec les combats de mai-juin 1940. Même si les pertes ont été sensibles, beaucoup d’unités allemandes ont finalement été peu engagées et usées. Et quand l’Armistice est signée, le « reste à conquérir » est relativement réduit et la défense complètement exsangue.

Seconde illustration de l’échec de l’opération « Barbarossa » : les combats autour de Smolensk. Longtemps, Smolensk a été vu comme éclatante victoire allemande que les contre-attaques soviétiques n’ont pas empêchée. En fait, la réalité est plus nuancée. En quelques semaines, l’Armée Rouge englue totalement le centre de l’offensive allemande. Les pertes augmentent en flèche et la Wehrmacht se retrouve assaillie de toutes parts et doit parfois redonner du terrain gagné. A Smolensk, la Wehrmacht doit reculer ! La seule échappatoire pour conserver l’initiative reste de dérouter Guderian et ses unités blindées vers le sud pour réaliser le gigantesque encerclement de Kiev. Il est vrai que l’Armée Rouge réalise ce tour de force au prix d’un sacrifice terrible qu’elle seule peut se permettre. Ses réserves sont immenses et le système ne permet pas une quelconque révolte contre cette stratégie. Déjà, on perçoit les clefs opérationnelles de l’Armée Rouge et de la Stavka : user, arrêter, repousser et chercher à détruire l’adversaire à l’aide de combinaisons d’offensives rythmées dans le temps et dans l’espace.

La troisième bataille étudiée, très peu connue malgré son importance, est celle d’Odessa où les Roumains échouent à prendre le port soviétique qui sera finalement évacué tel un « Dunkerque » sur la Mer Noire. Odessa illustre déjà le manque de fiabilité des alliés du Reich qui compte tenu de ses ressources limitées et de l’immensité soviétique doit faire appel à des supplétifs. Ce siège montre également une autre faiblesse : l’absence du contrôle de l’espace maritime faute d’une puissance navale et aérienne suffisante. Odessa annonce Sebastopol et Leningrad. Sebastopol annonce Stalingrad. L’Armée Rouge et ses soldats présentent une résistance que la Wehrmacht n’a pas encore rencontrée d’une façon aussi généralisée. A chaque fois, elle doit consentir des pertes irremplaçables qui s’accumulent. Ses moyens techniques ne lui permettent pas de s’affranchir de ces longs combats d’usure ou hommes et matériels doivent être au contact.

Ce numéro est donc fort utile pour comprendre les clefs militaires de la défaite allemande à l’Est (qui ne se transforme pas encore en victoire soviétique). Le choix des affrontements retenus est pertinent et vaut bien mieux que des longs récits chronologiques. Quelques tableaux statistiques illustrent bien les textes. Le comparatif entre les forces estimées par les Allemands et celles réelles de l’Armée Rouge montre clairement le cœur de l’erreur d’appréciation des dirigeants politiques et militaires du Reich.

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Militaria n°339 (Editions Histoire & Collections, octobre 2013)

militaria339L’ossature de ce numéro repose tout d’abord sur l’étude de l’uniforme des parachutistes allemands du Fallschirm-Jäger-Regiment 6 dans le bocage normand avec un focus particulier sur la veste de saut M42. Si les pièces présentées sont très belles, la partie historique est réduite à la portion congrue. Dommage car il s’agissait d’aborder non pas l’engagement du régiment dans les heures et les jours qui suivent le Débarquement, mais un épisode de la guerre des haies.

L’autre gros morceau de ce numéro est la quatrième partie de l’étude sur les casques de la Military Police américaine.

Côté historique d’unité, Paul GAUJAC présente succinctement l’histoire de la 3ème Division d’Infanterie Algérienne de sa création à aujourd’hui où ses traditions subsistent avec la 3ème Brigade Mécanisée. Egalement, ce numéro présente un court historique d’un régiment britannique avec un bon équilibre entre texte, photos d’archive et reproductions d’objets d’époque.

Deux articles très spécialisés se penchent sur la veste de combat canadienne et sur les pioches et haches des soldats allemands. Le texte est précis et les objets d’époque sont bien mis en valeur.

A noter un article concernant la guerre d’Indochine à propos des unités Thaïs.

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Batailles n°60 (Histoire & Collections, 2013)

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Nouveau changement de cap éditorial pour le magazine Batailles avec le numéro 60 ! Après avoir été un magazine généraliste des deux guerres mondiales, s’être focalisé uniquement sur la Seconde puis sur la dernière année du conflit, Batailles saisit l’opportunité du 70ème anniversaire des événements pour modifier son approche.

Ce numéro se penche en effet sur ce qui s’est passé à l’issue de l’été 1943. Cela permet d’aborder trois opérations combinées qui voient les Alliés prendre pied directement dans le sud de l’Italie et libérer la Corse. Malgré le succès de chacune d’entre elles, ces trois opérations montrent cependant le mordant des troupes allemandes bien qu’inférieures en nombre et dans une position stratégique défavorable, mais aussi la complexité de telles actions. Riches d’enseignements pour le futur débarquement en Normandie, elles permettent de comprendre le poids de la puissance logistique et industrielle alliée contre laquelle le Reich ne trouve finalement pas de parade efficace.

A l’Est, les opérations de cette période sont également peu connues du grand public qui maîtrise mieux les combats autour de Kharkov du début de l’année après la chute de Stalingrad et l’affrontement de Koursk. Pourtant, les combats de l’automne 1943 sont essentiels car ils mettent en place les conditions des offensives de 1944 et montrent que la Wehrmacht a perdu toute initiative. Elle n’est plus capable de réaliser de contre-attaque décisive et ne peut se contenter que de parer au plus pressé, ce qui même exécuté avec un certain brio ne peut que conduire à la défaite. Malheureusement, l’article consacré aux combats autour de Jitomir et de Kriwoi Rog est confus avec mélange de considérations tactiques basées sur des rapports d’opérations et de considérations un peu plus opérationnelles. Le sujet aurait pu être très intéressant, mais le lecteur est perdu.

Batailles est une des rares revues à aborder régulièrement la vie sous l’Occupation, la Résistance et la Collaboration. Les articles sur l’Occupation dans l’Eure et le maquis « Surcouf » en Normandie sont donc très orignaux et permettent de mieux saisir quel fut le quotidien des Français entre les combats de 1940 et ceux de la Libération.

Sujet plus classique, ce numéro revient sur les engins français de prise « bidouillés » par les Allemands et qui équipent la 21. Panzer-Division.

Quelques profils couleurs agrémentent les articles sur les combats dans la boucle du Dniepr et sur le Baukommando Becker. Dommage qu’ils ne se limitent qu’à ces deux articles. Quelques dessins de soldats et résistants auraient également grandement bonifiés ce numéro.

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Militaria Magazine Hors-Série n°88 (Editions Histoire & Collections, octobre / novembre / décembre 2013)

militariahs088Second volet de l’étude des Waffen-SS en Normandie, ce numéro s’attarde sur la montée au front des divisions SS et leurs combats en juillet et début août 1944. Le texte n’apporte rien de nouveau à ce sujet maintes fois proposé aux lecteurs. Il est même parfois un peu confus car il essaye d’aborder en parallèle toutes les unités SS engagées sur le front normand dans un ordre chronologique. Il en résulte une succession d’épisodes narrés de façon très macroscopique. Quelques combats sont un peu plus étudiés que d’autres : Carentan, Sainteny, Roncey, Cintheaux…

Comme dans le premier volume, les seuls atouts de ce numéro sont ses photos (dont quelques-unes issues de collections privées) et les profils couleurs de Jean RESTAYN (même si certains manquent de relief écrasés par la technologie numérique). La double page couleurs est moins réussie que celle du premier tome.

Aucune carte, aucun tableau d’effectifs et de dotation en matériels. Quelques erreurs dans les titres de chapitres. Bref, un numéro malheureusement loin d’être une référence sur le sujet.

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GBM n°106 (Editions Histoire & Collections, octobre / novembre / décembre 2013)

gbm106Au risque de nous répéter, GBM est non seulement la revue de référence de l’armée française de 1914 à 1940, mais un modèle dans sa façon de disséquer une armée, de son organisation à ses combats en passant par sa doctrine, ses matériels, ses unités et ses hommes.

La défaite de 1940, malgré ses sacrifices, le courage des soldats et la valeur de certains matériels ne peut s’expliquer sans étudier l’évolution de l’armée française depuis 1914. Il y a une vraie filiation qui s’établit, point de rupture due à la défaite. La rupture sera pour la nouvelle armée française équipée par les Etats-Unis.

Dans ce numéro, GBM poursuit son étude de l’organisation de l’infanterie française à l’aube de la Première Guerre mondiale. Après la compagnie et le bataillon, c’est au tour du régiment. Les titres de chacun de ces articles claquent au vent comme les drapeaux au son de tocsin.

Très intéressant, la première partie de l’étude sur les véhicules sanitaires au début du siècle annonce une nouvelle façon de prendre soin des blessés et de les transporter. Les armes s’automatisent, leur puissance se décuple. Il faut aussi penser à traiter les malheureux combattants qui en sont victimes.

La Première Guerre mondiale est aussi le conflit qui voit apparaître les premiers lance-flammes. Les premiers pas de cette arme nouvelle sont étonnants.

L’Entre-Deux-Guerres est propice aux nouveaux programmes, aux tâtonnements, mais aussi aux renoncements comme le montrent les articles sur les projets de maxi chars lourds, l’évolution du canon de 75 et la motorisation de l’infanterie.

Quand la Seconde Guerre mondiale éclate, la cavalerie française dispose d’un excellent char, le Somua S 35. Cette seconde partie de l’étude s’attarde sur la ventilation des chars dans les unités avec un tableau synthétique des matériels versés aux différentes unités et à leurs immatriculations.

Après la percée sur la Meuse, la Somme devient un objectif intermédiaire pour les deux camps. Une très belle étude parcourt les journées du 16 au 21 mai avec de nombreuses cartes de la situation des divisions de part et d’autre. La rupture du front français est manifeste. Derrière, c’est le néant dans lequel s’engouffrent quelques Panzer-Divisionen dont les flancs s’allongent désespérément. La Somme est une position clef tant pour les Français que les Allemands.

Les combats se poursuivent en juin, avec toute l’énergie du désespoir côté tricolore. Dans une situation stratégique totalement défavorable, les dernières unités constituées sauvent l’honneur comme le montrent les combats du 4ème BCC à Voncq (où un député meurt au champ d’honneur) et ceux du 1er RDP.

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Batailles & Blindés n°57 (Editions Caraktère, octobre / novembre 2013)

bataillesetblindes057Encore une fois, les Editions Caraktère nous propose un numéro de très bonne qualité du bimensuel Bataille & Blindés avec le n°57 avec un art consommé d’aborder des classiques sous un angle original ou des rareté sous un angle classique.

La couverture annonce la couleur avec une accroche sur le dossier central consacré à la Panzer-Division Typ 1945 (qui renvoie à celui publié il y a quelques temps sur la Panzer-Division Typ 1944). Alors que le Reich s’écroule, la Panzerwaffe menée par Heinz GUDERIAN sort une ultime organisation qui tente de combiner efficacité minimale avec les moyens ultra limités qui sont désormais ceux d’une Wehrmacht vivant son dernier souffle. La conclusion de l’article est fort pertinente. L’avantage manœuvrier des Panzer-Divisionen d’origine a été délibérément sacrifié pour en faire un outil défensif seulement afin de retarder l’échéance, traduisant ainsi la volonté d’un système, et d’Hitler seulement, de poursuivre un combat désormais vain.

Toujours à propos des derniers feux du Reich, ce numéro revient sur la bataille très peu connue de Vienne en avril 1945. Là aussi le jusqu’au-boutisme ne mène à rien sinon à la destruction de joyaux historiques et la perte de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants.

Plus tactique, un autre article présente le premier engagement opération du PzKpfw VI « Tiger » à l’automne 1942 dans les environs de Leningrad. Une catastrophe qui solde par la perte des premiers engins.

Miroir du hors-série consacré au « Panzerknacker », les casseurs de chars allemands, ce numéro présente la première partie d’une étude des tactiques antichars de l’infanterie américaine qui comprend une page d’explications sur les points faibles d’un Panzer.

Notre coup de cœur concerne la biographie consacrée au général Henri de VERNEJOUL, l’un des grands de l’arme blindée française, chef de la 5ème DB à la Libération. Comme quoi, l’armée française possède dans son Panthéon quelques « gueules » qui méritent tout autant que ses adversaires  et alliés d’alors d’être mises sous la lumière.

Enfin, ce numéro présente la bataille de Susangerd en 1980 entre les forces irakiennes et iraniennes. Un très bon exemple d’étude d’une bataille plus contemporaine que la Seconde Guerre mondiale. A l’instar des autres revues des Editions Caraktère, espérons que Batailles & Blindés ouvre un peu plus régulièrement ses pages à d’autres conflits, sans délaisser pour autant la période des années 30 et 40…

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Ligne de Front n°45 (Editions Caraktère, septembre / octobre 2013)

ldf045Quand un niveau de qualité très élevé est atteint, l’exploit est de s’y maintenir… Et ce que fait Ligne de Front avec ce nouveau numéro qui conforte sa place de référence comme magazine généraliste des opérations militaires de la Seconde Guerre mondiale. Malgré son sous-titre « histoire des conflits du XXème siècle », force est de constater que le numéro 45 est totalement consacré à la période 1939 / 1945…

Trois articles composent l’ossature principale du numéro : l’histoire des volontaires de la division espagnole « Azul » sur le Front de l’Est, les combats autour de Narva au premier semestre 1944 (succès défensif allemand méconnu) et la bataille des Vosges durant l’hiver 1944 / 1945 où la 1ère Armée française se trouve en pointe.

Sur le fond, ces articles n’apportent pas rien de nouveau à l’historiographie de ces batailles rarement traitées dans les parutions spécialisées, mais proposent des synthèses et une narration des opérations bien menées accompagnées d’une illustration de qualité.

Un article assez court revient sur le largage des parachutistes américains lors du débarquement en Provence. Cet épisode, beaucoup moins étudié que les combats en Normandie ou en Hollande, est pourtant très intéressant. Malgré que les sauts se déroulent de jour et les défenses allemandes très réduites, la confusion reste très élevée démontrant ainsi la difficulté de mener une opération aéroportée.

L’article sur le soldat soviétique et ses conditions de vie au sein de l’Armée Rouge est des plus intéressants. Il démontre le peu de cas qui est fait de sa vie par les autorités. Si les conditions d’entrainement et le sort des soldats s’améliorent progressivement avec le renversement de la situation stratégique, le soldat soviétique n’en est pas plus considéré pour autant. Il faut toute la puissance de contrôle et de propagande du régime pour éviter un effondrement moral ou une rébellion. Finalement, ce sont les populations allemandes qui vont servir de défouloir en 1945. Même si cet article aurait mérité d’être davantage développé, une telle analyse de la situation des autres belligérants serait très intéressante.

D’un point de vue technique, ce numéro revient sur les deux mitrailleuses MG 34 et MG 42 qui équipent les soldats allemands durant la Seconde Guerre mondiale. Tout en mettant les avantages de ces deux armes, cet article n’en montre pas moins les inconvénients et les limites.

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