39/45 Magazine hors-série Batailles & Témoignages n°15 (Heimdal, 2020)

Poursuivant l’étude des unités de canons d’assaut des grandes unités de la Waffen-SS, 39/45 Magazine hors-série Batailles & Témoignages explore cette fois-ci celle de la Totenkopf. La pagination est plus importante que les précédents numéros (près de cent trente pages). Sur la forme, la construction est similaire aux numéros 13 et 14 traitant respectivement de la Leibstandarte et de la Das Reich.

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La Waffen-SS dans la bataille de France (Grancher, 2005)

En apparence, les opérations à l’Ouest comme celles de Pologne sont menées par es officiers supérieurs de l’armée allemande traditionnelle. Malgré les apparences, apparaissent déjà quelques tendances de fond qui caractérisent à la fois la Wehrmacht, la conduite hitlérienne des opérations militaires et la brutalité d’une armée nourrie de revanche et de sentiment de supériorité (voir par exemple les ouvrages de Benoît RONDEAU Être soldat de Hitler ou L’armée d’Hitler, ou encore La guerre du désert par Nicola LABANCA, David REYNOLDS et Olivier WIEVIORKA, sans parle d’Opération Barbarossa de Jean LOPEZ). En complément de la nazification de la caste militaire, par soumission, ambition personnelle ou par adhésion, l’émergence d’une force militaire inféodée au parti nazi à travers la Waffen-SS symbolise la main-mise totale d’Adolf HITLER sur les rouages de l’Etat. Relativement transparente en Pologne, la Waffen-SS gagne le droit d’être militairement acceptée lors des opérations à l’Ouest en mai et juin 1940. Ce livre est l’histoire de ces combats initiatiques.

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Batailles & Blindés n°90 (Caraktère, 2019)

France 1941 ? Le dossier principal de ce numéro de Batailles & Blindés propose une originale étude uchronique sur les divisions cuirassées françaises si l’offensive allemande se déroule douze mois après mai 1940. Même si l’exercice est purement virtuel, il permet de comprendre quels développements sont imaginés quand l’Armistice est signée : B1 ter, Renault R40, Somua S40, Somua SAu 40, Lorraine 38L VBCP, AM 40 Panhard 201. De quoi ébranler l’image caricaturale d’une armée française inerte et sans vision. Et rétablir un peu l’honneur des hommes, des ingénieurs et des ouvriers qui l’ont servi. En tout cas, ça change de la Wehrmacht 46, des projets de Panzer et des armes miracles du III. Reich à la fin de la Seconde Guerre mondiale ! Lire la suite “Batailles & Blindés n°90 (Caraktère, 2019)”

1940, la Wehrmacht de Fall Gelb (Economica, 2018)

Pour l’armée allemande, mai 1940 est un moment particulier, assez rare dans l’histoire militaire, où plusieurs éléments se combinent favorablement et sont adaptés à l’objectif : stratégie, organisation, moyens matériels et humains, leadership. Comme le souligne l’auteur, cette armée n’est pas seulement rodée avec la guerre d’Espagne et l’invasion de la Pologne, mais aussi par la remilitarisation de la Sarre, l’annexion de l’Autriche, la prise de contrôle de Tchécoslovaquie. En effet, chacun de ces événements, même sans combat, a donné la possibilité de planifier, d’entraîner et de réaliser des manœuvres grandeur nature qui apportent nombre d’enseignements et retours d’expérience.

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1940 – La Wehrmaht de Fall Gelb (Economica, 2018) présentation par son auteur Eric DENIS

A l’occasion de la parution de son ouvrage 1940 – La Wehrmaht de Fall Gelb aux Editions Economica, son auteur, Eric DENIS, nous partage l’origine de son projet. Il est également fondateur et administrateur du forum atf40 sur l’armée de terre française de 1919 à 1940.

Les origines de ce projet résident dans une volonté personnelle de mieux comprendre ce qu’était concrètement cette Wehrmacht victorieuse de 1940, en s’affranchissant d’une vision franco-française grâce à l’étude des archives allemandes.

Au fur et à mesure de mes recherches, il est devenu évident qu’au delà de la mise en valeur des forces et des faiblesses de la Wehrmacht, certaines des clés de sa réussite étaient parfaitement rodées et efficaces tandis que d’autres étaient bien loin d’être aussi brillantes que l’on a coutume de le dire, ou fort peu mises en valeur voire même quasi-inconnues. Lire la suite “1940 – La Wehrmaht de Fall Gelb (Economica, 2018) présentation par son auteur Eric DENIS”

39/45 Magazine n°347 (Heimdal, 2018)

Les amateurs de la Seconde Guerre mondiale, et plus particulièrement du conflit en Europe avec en son centre l’Allemagne, seront particulièrement comblés par ce numéro de 39/45 Magazine proposé par les Editions Heimdal qui n’oublie pas non plus le Pacifique et les Harley-Davidson des soldats américains. Bref, un sommaire riche et un contenu de grande qualité…

Il est coutume de considérer que les Alliés ont été totalement pris par surprise par l’offensive allemande dans les Ardennes le 16 décembre 1944 et que leurs services de renseignements avaient failli dans leur mission. Pourtant, grâce aux interceptions réalisées par ULTRA, ils sont capables de lire à livre ouvert dans les communications des forces armées du III. Reich. A croire que le secret aurait été particulièrement bien tenu et que les Allemands n’auraient aucunement transmis d’ordres ou de consignes via leur système de transmission codé ENIGMA que les Alliés décryptent. Or, il n’en est rien, comme le prouve l’excellent article de Hugues WENKIN concernant l’échec du renseignement allié qui rétablit quelques vérités. Tout d’abord, si les Allemands ont tout particulièrement soigné le secret de leurs préparatifs, ils ont bien utilisé leurs habituels systèmes de transmissions. Mais des raisons techniques expliquent que tous les messages n’ont pas été captés. La somme des interceptions est également telle qu’il est difficile de trier entre l’important et le bruit de fond – un problème qui existe toujours dans le domaine des interceptions électroniques qui font l’objet de tris automatiques avant d’être examinés par des cerveaux humains. Ensuite, les interprétations des élément captés sont défaillantes. Par ailleurs, toutes les sources habituelles de renseignement sont aveugles, même les plus rudimentaires (interrogatoires des prisonniers, reconnaissances aériennes). En cette fin d’année 1944, l’échec allié de voir clair dans le jeu adverse et l’exploit allemand de reconstituer une force de manœuvre en toute confidentialité sont les deux faces d’un même acte qui se conclura par un réveil douloureux au petit matin du 16 décembre. Lire la suite “39/45 Magazine n°347 (Heimdal, 2018)”

Luchno, septembre 1941 : l’Armée Rouge use la “Totenkopf” (Ligne de Front n°53, Editions Caraktère, janvier/février 2015)

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Les progrès de la recherche historique avec l’analyse approfondie des archives allemandes et l’ouverture partielle de celles de l’ex-URSS permettent de renouveler la vision des premiers mois du conflit germano-soviétique. Loin de la vision idéalisée des témoignages allemands ou des récits de Paul CARELL, l’opération « Barbarossa » se trouve assez vite perturbée malgré des succès pour le moins immenses mais non décisifs. Les unités s’usent, les hommes et les matériels subissent une attrition permanente. Aux bonds succèdent des périodes d’affrontements terribles et réciproquement. Le problème est que chaque avance est de plus en plus difficile, coûteuse et réduite.

Grâce aux récentes études de David GLANTZ, la bataille de Smolensk apparait sous un jour nouveau et comme un tournant majeur du conflit. Ce n’est pas le seul, même si d’autres points d’arrêt n’ont pas un impact stratégique aussi important.

C’est le cas par exemple des combats pour Luchno fin septembre 1941. La SS-Division « Totenkopf » s’use, même si elle s’accroche au terrain  face aux attaques soviétiques. Ces dernières manquent de coordination, d’efficacité et se soldent par des pertes effroyables. Mais le réservoir humain qu’est alors l’URSS permet de renouveler en permanence les unités. En face, les unités de l’Axe souffrent et même si elles tiennent encore leurs adversaires en respect, leurs capacités offensives sont durement émoussées sans véritablement de perspective d’amélioration.

L’article que Didier LAUGIER consacre à cette bataille dans Ligne de Front n°53 (janvier/février 2015) des Editions Caraktère offre une plongée tactique dans le quotidien de la « Totenkopf » du 19 au 25 septembre 1941. La vision reste malheureusement exclusivement germano-centrée, mais n’apporte pas moins un éclairage sur la vision de ces journées au niveau divisionnaire.


www.3945km.comDes origines aux conséquences de la Seconde Guerre mondiale, un siècle d’histoire militaire planétaire !