Une histoire d’amour, de conviction, de professionnalisme et de travail acharné… Voilà comment pourrait se résumer le parcours de François VAUVILLIER que ce numéro de GBM interroge pour un échange savoureux. Assurément, l’homme est pétri de conviction et le fait savoir. Ses éditoriaux en témoignent. Assez lyriques, toujours bien écrits, ils interrogent toujours, dérangent et agacent parfois. Le lien avec l’objet de la revue peut sembler parfois bien éloigné !
Et pourtant, que le lecteur soit d’accord ou pas avec lui, cette audace et parfois cet amusement à provoquer font partie du personnage. Et sans ces traits de caractère, sans cette sorte de panache, GBM n’existerait pas. La collection Vauvilier n’existerait pas. L’automobile sous l’uniforme n’existerait pas. L’encyclopédie de l’armée française au fameux ruban tricolore n’existerait pas. L’anthologie des blindés français de 1914 à 1940 n’existerait pas. Bref, l’image de l’armée française défaite en 1940 et de ses soldats serait figée dans tous ses préjugés condescendants depuis trente ou quarante ans.