Un numéro bien moins marqué par l’Ukraine que les précédents avec deux articles épais sur les combats navals autour de la Crète durant l’opération Merkur et la prise de Rome par les Allemands en 1943.
Présentation et recension complète :
Des origines aux conséquences de la Seconde Guerre mondiale
Un numéro bien moins marqué par l’Ukraine que les précédents avec deux articles épais sur les combats navals autour de la Crète durant l’opération Merkur et la prise de Rome par les Allemands en 1943.
Présentation et recension complète :
Tiger ! Et oui, ce numéro de 39/45 Magazine revient sur le char allemand mythique de la Seconde Guerre mondiale à travers deux articles dont l’un aiguise la curiosité des lecteurs puisqu’il annonce la parution d’un nouveau livre sur le sujet aux Editions Heimdal… Si le sujet peut être lassant à la longue, la prime inquiétude laisse vite place à de l’intérêt…
La confluence perpendiculaire de deux rivières, le tout encaissé par quatre massifs escarpés, n’aide pas Trois-Ponts à se préserver des combats en ce mois de décembre 1944 alors que se profile l’opération Wacht am Rhein / Herbstnebel… Coûte que coûte, la Kampfgruppe Peiper tente de forcer le passage vers la Meuse par la vallée de l’Amblève qui suit un axe d’Est en Ouest. Tandis que la Salm, sur un axe remontant du Sud au Nord, barre potentiellement le passage de l’aile gauche de la 6. Panzer-Armee condamnée à glisser le long des Hautes Fagnes faute de parvenir à forcer leur passage.
Il représente l’un des sujets les plus rebattus de l’historiographie de la Seconde Guerre mondiale en Europe. Il combine plusieurs centres d’intérêt des lecteurs : Panzerwaffe, Waffen-SS, la contre-attaque de Kharkiv au printemps 1943, Koursk, la Normandie, Market-Garden, les Ardennes… Bref une vache à lait éditorial quasi assurée. Qui ? Le SS-Panzer-Korps renommé ensuite II. SS-Panzer-Korps ! Batailles & Blindés lui consacre ainsi un numéro hors-série complet…
Les critiques de la victoire alliée en Normandie, souvent considérée comme facile et peu inspirée, voire même un peu ratée, oublient généralement que les Allemands ne font rien pour faciliter la tâche. C’est même plutôt le contraire. Outre la construction du Mur de l’Atlantique (Atlantikwall), le transfert d’unités dans le Cotentin quelques semaines avant le Jour-J, ils concentrent la plus grande densité de chars au kilomètre de front que partout ailleurs (voir Allied Tanks in Normandy 1944) ainsi que de nombreux autres moyens terrestres, navals et aériens. Certes, ils sont usés par près de cinq ans de guerre totale. Mais l’adversité reste encore redoutable. Et ce numéro de Bataille de Normandie 1944 Magazine en présente quelques aspects…
Dennis OLIVER décline désormais la collection Tank Craft en Land Craft pour couvrir également les véhicules blindés et non uniquement les chars. La recette reste identique. Elle permet de comprendre les raisons de la naissance de l’engin, de passer en détail les unités qui en sont dotées, de proposer quelques très beaux profils couleurs (vingt-quatre au total) et reproductions de maquettes tout en entrant dans le détail de certaines caractéristiques techniques. Au menu de ce volume, les versions d’appui antichars du SdKfz 251 au cours de la Seconde Guerre mondiale. Un exemple de recyclage et d’improvisation qui illustre la capacité allemande à trouver des expédients à son manque chronique de matériels sur tous les fronts.
Quelques moments mythiques du Débarquement et de la bataille de Normandie habitent ce numéro ! Entre l’assaut de la batterie allemande du manoir Brécourt par des parachutistes américains de la 101st US Airborne Division et l’intervention de Josef Priller au-dessus des plages immortalisée par le film Le Jour le plus long, Bataille de Normandie 1944 Magazine revient sur deux moments gravés dans les mémoires. Sans oublier un très appréciable zoom sur les unités britanniques avec un éclairage étonnant sur les marquages sous forme de code-barres.
Imprimé à l’italienne, plus de deux cent pages dont une très large majorité illustrée de photos imprimées en pleine page (le format le permet !), ce livre est cependant bien plus qu’un simple album. D’abord, ses photos sont particulièrement originales entre celles montrant des unités soviétiques en action, des matériels allemands réutilisés par les Bulgares (y compris une chenillette Renault UE) ou des clichés d’engins allemands en mouvement dans les rues de Vienne avant la défaite ! Les cimetières de véhicules à la fin des combats sont tout aussi impressionnants. Ensuite, ce sont près de soixante pages de textes qui permettent de découvrir les opérations de mi-mars 1945 à la capitulation allemande à l’ouest de la Hongrie et en Autriche. Jusqu’au bout, l’armée allemande résiste… C’est donc une contribution particulièrement originale et utile que propose ici Kamen NEVENKIN.
Un numéro à ne rater sous aucun prétexte pour tous les amateurs de la bataille des Ardennes ! En effet, l’historiographie classique de cet affrontement se concentre traditionnellement sur les dix premiers jours des combats en oubliant que le front ne revient à sa position initiale que fin janvier 1945.
Un numéro d’enquêtes… En effet, le second numéro de Bataille de Normandie 1944 Magazine propose notamment de tirer le fil de deux histoires. La première concerne l’identification du soldat américain barbotant dans les vagues devant Omaha Beach pris en photo par Robert CAPA, occasion de découvrir le parcours assez rapide sur la plage du Débarquement le 6 juin 1944. La seconde s’ingénie à retracer l’origine du Panzer VI Ausf. B Königstiger du Musée des Blindés de Saumur. Un vrai travail de fourmi qui permet de plonger dans l’histoire de la récupération des engins allemands capturés qui reprennent (ou pas) du service chez les Français. Toute la question est de savoir s’il s’agit d’un engin de la schwere Panzer-Abteilung 503 ou de la schwere SS-Panzer-Abteilung 101. Réponse dans le numéro !