GBM n°133 (Histoire & Collections, 2020)

Pour commémorer les quatre-vingts ans de 1940, GBM livre un numéro assez exceptionnel avec deux articles qu’il est indispensable de lire et de posséder. Ils symbolisent le degré de maturité qu’atteint l’historiographie de cette époque après des décennies d’errements. L’aboutissement d’un long travail. Un numéro aussi important que le précédent mais également le 92 paru pour les soixante-dix ans des mêmes événements.

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La bataille de France 10 mai – 25 juin 1940 (Editions du milieu du monde, 1941)

Ecrit à chaud quelques mois seulement après les événements de mai et juin 1940 à l’Ouest et juste avant le déclenchement de l’opération Barbarossa, ce livre est un témoignage capital sur la façon dont est perçue sur le moment la défaite de la France. Il est écrit à partir des sources ouvertes de l’époque et est imprimé en Suisse, c’est à dire en territoire neutre avec d’avantage de liberté que les livres publiés à Paris en territoire occupé. De quoi démêler les premiers fils d’une historiographie pour le moins malmenée de cet épisode.

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39/45 Magazine hors-série Historica n°98 (Heimdal, 2020)

Voilà un bien beau numéro reposant sur des archives mi-personnelles et mi-officielles qui éclaire beaucoup sur le côté allemand de la bataille d’Abbeville fin mai, début juin 1940. En effet, les Editions Heimdal ont la bonne idée de reproduire un document historique d’époque quasi artisanal de très bonne facture, édité alors à un petit nombre d’exemplaires. Il faut dire que les photos sont développées sur du papier photo et collées sur les pages imprimées… Ecrit par un sous-officier d’une section de commandement de la compagnie d’appui de l’un des régiments de la 57. Infanterie-Division qui affrontent les différentes contre-attaques successives alliées sur la tête de pont allemande.

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Histoire de Guerre n°15 (Edipol, 2001)

Un très beau numéro du magazine Histoire de Guerre qui donne une autre image de l’armée française en mai et juin 1940 que celle communément admise. Deux légendes en prennent pour leur grade. La première et l’absence de l’aviation française. Si les scores de la chasse et le rôle des bombardier contre les points de passage allemands sur la Meuse représentent l’engagement et le scrifice méconnus des ailes françaises, la reconnaissance n’est pas en reste ! En témoigne le repérage des colonnes allemandes dans les Ardennes. L’autre légende est l’absence des chars français ou de leur faible engagement. Or, force est de constater qu’ils sont quotidiennement sur la brèche. C’est encore vrai dans les heures et jours qui suivent le déclenchement de l’opération Fall Rot sur la Somme le 5 juin 1940. Tous les blindés de la 7ème Armée donnent le maximum pour tenter l’impossible : contenir l’assaut allemand.


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Sont ainsi engagées les unités suivantes : 1ère Division Cuirassée (DCR) (reconstituée avec les 24ème Bataillon de Chars de Combat (BCC), 25ème Bataillon de Chars de Combat (BCC), 28ème Bataillon de Chars de Combat (BCC) et 34ème Bataillon de Chars de Combat (BCC)) et le 1er Bataillon de Chars de Combat (BCC). Roye, Noyon, Saint-Just-en-Chaussée, Clermont sont autant de lieux qui méritent d’être aussi connu que ceux de Hannut/Gembloux, Flavion, Montcornet, Crécy-sur-Serre ou Abbeville. L’article comporte de nombreux témoignages et plusieurs cartes détaillées.

Autre drame méconnu, celui de l’ouvrage de Villy- La Ferté. A découvrir dans le détail des faits et des installations.

Symbole quasi légendaire de la bataille de France en 1940, le Junker Ju 87 Stuka n’est déjà pas loin de passer en correctionnel…

A ne pas rater, une étude passionnante de l’industrie française engagée dans l’effort d’armement qui se retrouve un enjeu de négociation entre Allemands et Français dans le cadre de l’Armistice… Un volet sous-estimé des pourparlers.

Sommaire :

  • Patrick TOUSSAINT, Le Stuka dans la campagne à l’Ouest, le temps de la gloire, in Histoire de Guerre n°15 (Edipol, 2001)
  • Michel TRUTTMANN, La Ferté, naissance et mort d’un ouvrage et de son équipage, in Histoire de Guerre n°15 (Edipol, 2001)
  • Erik BARBANSON et Régis POTIE, Picardie, juin 1940, les chars de la 7ème Armée dans la tourmente, in Histoire de Guerre n°15 (Edipol, 2001)
  • Jean-Robert GORCE, 12 mai 1940, la “reco” française a vu les Panzer dans les Ardennes, in Histoire de Guerre n°15 (Edipol, 2001)
  • Patrick VEYRET, Les débuts de la collaboration d’Etat entre Vichy et le III. Reich, l’exemple des industries de guerre (juin-octobre 1940), in Histoire de Guerre n°15 (Edipol, 2001)
  • Vous nous avez écrit
  • L’Histoire sur le web
  • Lu et vu pour vous

Militaria hors-série n°98 (Histoire & Collections, 2016)

Petit à petit, l’historiographie de la Seconde Guerre mondiale et plus particulièrement celle concernant les événements de mai et juin 1940 à l’Ouest révèlent une image bien différente de l’armée française. Non seulement, elle se bat, se sacrifie, mais elle réagit aussi. Que ce soit à Flavion, à Stonne, dans l’Avesnois, à Montcornet, à Abbeville et dans bien d’autres lieux, elle tente d’inverser le cours des choses. Bien sûr, le succès n’est pas au rendez-vous, mais l’ardeur au combat est bien là quoiqu’on en dise. Idem pour sa capacité à réorganiser et rafraîchir des unités. Les Divisions Cuirassées et les Divisions Légères Mécaniques sont complétées, reconstituées. La capacité de l’armée allemande à reconstituer des unités détruites ou à en lever d’autres sur les derniers mois de la Seconde Guerre mondiale n’est pas unique. L’armée française réalise le même exploit fin mai et début juin 1940.

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2e Guerre Mondiale n°42 (Astrolabe, 2011)

Vaste question que celle-ci : la France pouvait-elle gagner en 1940 ? En effet, contrairement aux idées reçues, les soldats français se sont battus, bien battus même. Les matériels n’ont pas à rougir devant ceux de l’adversaire. Rien n’est toujours parfait, mais en face aussi il y a des faiblesses. La manœuvre Dyle-Breda se justifie, mais l’armée française pensée, conçue et entraînée pour la défensive ne prend-elle pas un trop risque à s’exposer ainsi ? Le sens du sacrifice est évident mais trop d’attaques ou de contre-attaques échouent ou ne sont pas décisives.

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2e Guerre Mondiale Thématique n°20 (Astrolabe, 2010)

Rédigé à l’occasion du soixante-dixième anniversaire de 1940, ce numéro thématique du magazine propose une introspection de l’armée française de 1919 à 1940. Articulé en trois parties (de 1919 à 1935, de 1935 à 1940, la bataille de Belgique et de France), il souligne la complexité d’un jugement définitif et le manque d’analyse d’un nombre conséquent d’archives encore non exploitées. Dans les trois dimensions (terre-air-mer) la question est tout autant de volonté politique, de moyens financiers, de capacités industrielles et de doctrine. Mais aussi d’effectifs alors que l’impact des classes creuses issues de la Première Guerre mondiale se fait sentir. Un très grand numéro.

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GBM n°130 (Histoire & Collections, 2019)

GBM 130“Plus gros, plus long, plus lourd… mais plus dans le coup !”

Ce cruel épitaphe à propos du FCM 2C illustre aussi en quelque sorte la situation de l’armée française durant l’Entre-Deux-Guerres et à la veille de 1940. Lire la suite “GBM n°130 (Histoire & Collections, 2019)”

Mémorial de la bataille de France, volume 3 (Heimdal, 2017)

Les premier et second volumes du Mémorial de la bataille de France couvrent la première partie des opérations à l’Ouest en mai et juin 1940, c’est à dire l’opération Fall Gelb. Malgré le fait que les Britanniques aient pu sauver la plus grande partie des hommes de leur corps expéditionnaire grâce au “miracle” de Dunkerque, le succès allemand est déjà retentissant : trois pays ont déposé les armes (Hollande, Belgique et Luxembourg) et la première armée du continent s’est vue amputée de ses meilleurs effectifs, son système défensif désormais inutile car contourné et une partie de son territoire sous contrôle ennemi.

Pourtant, la France ne s’avoue pas encore vaincue en dépit des évidences. Une ligne de défense, dite “Weygand” est établie le long de la Somme et de l’Aisne. Les têtes de pont allemandes n’ont pu être résorbée et présentent autant de points potentiels de pénétration.

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Historique du 1er BCC (PB&CO, 2017)

Autant les historiques sur les unités allemandes prolifèrent, principalement celles qui procure une forte audience littéraire, autant les unités françaises restent encore dans l’ombre, donc méconnues. Les travaux de l’excellent magazine GBM permettent déjà de mieux cerner ce que fut l’armée française de 1940, mais cela reste une publication périodique, tout aussi bon soit-elle…

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