Ecrit à chaud quelques mois seulement après les événements de mai et juin 1940 à l’Ouest et juste avant le déclenchement de l’opération Barbarossa, ce livre est un témoignage capital sur la façon dont est perçue sur le moment la défaite de la France. Il est écrit à partir des sources ouvertes de l’époque et est imprimé en Suisse, c’est à dire en territoire neutre avec d’avantage de liberté que les livres publiés à Paris en territoire occupé. De quoi démêler les premiers fils d’une historiographie pour le moins malmenée de cet épisode.
Lire la suite “La bataille de France 10 mai – 25 juin 1940 (Editions du milieu du monde, 1941)”Étiquette : Canal Albert 1940
39/45 Magazine n°60 (Heimdal, 1991)
A part quelques clichés comme les Ardennes en 1940 et 1944 ou le fort d’Eben-Emael, la Belgique reste un champ de bataille quelque peu délaissé par l’historiographie de la Seconde Guerre mondiale. Hors, les sujets sont variés et importants comme le montre ce numéro de 39/45 Magazine que ce soit en 1940 ou en 1944.
Lire la suite “39/45 Magazine n°60 (Heimdal, 1991)”En mai 1940, fallait-il entrer en Belgique ? (Economica, 2000)
L’Histoire semble condamner définitivement la manœuvre Dyle-Breda qui consiste à faire entrer en Belgique l’aile mobile française et le British Expeditionary force le 10 mai 1940 en réaction de la triple invasion allemande des Pays-Bas, de la Belgique et du Luxembourg. En effet, sa mis en action facilite l’enveloppement qui résulte du franchissement de la Meuse de Sedan à Dinant par le corps de bataille principal allemand qui vient de franchir les Ardennes en trois jours. Le résultat est connu, c’est Dunkerque et l’anéantissement d’une partie importante de l’armée française et britannique tant d’un point quantitatif que qualificatif. Alors pourquoi se poser encore la question du bien fondé de cette manœuvre ?
Eben-Emael, l’autre vérité (Weyrich, 2016)
10 mai 1940, la foudre s’abat sur la Belgique. Déposés par planeurs, quelques parachutistes allemands s’emparent du fort d’Eben-Emael présenté alors comme l’un des plus puissants du monde. Avec la percée de Sedan, cet assaut est l’un des symboles de l’audace et de la réussite de Fall Gelb. Au-delà des images réalisées par la propagande du III. Reich qui continuent de marquer de leur empreinte l’après-guerre, Hugues WENKIN propose d’élargir le champ historiographique avec ce beau livre présenté à l’italienne.
L’attaque silencieuse (Maranes, 2017)
L’offensive allemande de mai 1940 n’est pas uniquement un cas d’école pour le mouvement stratégique mis en place pour isoler les forces franco-britanniques dans le Nord de la France et en Belgique. C’est aussi un exemple de combinaisons d’opérations spéciales, pour la première fois à une telle échelle, qui utilisent la voie aérienne pour atteindre leurs cibles. Les largages sur la Hollande, dans les Ardennes (opération Niwi par exemple) et la prise du fort d’Eben-Emael, sont connus. Le sont beaucoup moins les coups de mains sur les trois ponts du canal Albert (Veldwezelt, Vroenhoven et Kanne) qui forment un tout avec Eben-Emael.
Ligne de Front hors-série n°11 (Caraktère, 2010)
Le succès de l’offensive allemande en mai 1940 est le résultat de la combinaison de plusieurs facteurs qui se combinent les uns avec les autres.
Le premier est une conception stratégique qui tient compte de la stratégie adverse, qu’elle soit française ou des pays neutres (Pays-Bas, Belgique, Luxembourg).
Le second est l’avènement du binôme chars / aviation d’appui.
Le troisième, en soutien des deux premiers, est l’utilisation d’opérations spéciales en utilisant l’espace aérien à des fin terrestres au travers d’opérations aéroportées et de raids commandos en des points bien précis que ce soit en Hollande, en Belgique ou au Luxembourg. Grâce à eux, la lutte à mort qui s’engage avec la France s’annonce sous les meilleurs auspices. Lire la suite “Ligne de Front hors-série n°11 (Caraktère, 2010)”