Ce dictionnaire propose à tous les amateurs de l’armée allemande au cours de la Seconde Guerre mondiale une notice de chaque grande unité de l’armée de terre du III. Reich (Heer), du groupe d’armée (Heeresgruppe) à la division en passant par l’armée (Armee) et le corps d’armée (Armee-Korps).
Un bref historique de chaque unité est proposé accompagné de quelques références comme ses composantes et ses commandants. Seules les unités dépendant directement de l’armée de terre sont incluses (les grandes unités de la Luftwaffe et de la Waffen-SS sont recensées et présentées dans un second ouvrage construit sur le même principe).
Ce numéro regorge de sujets inédits et fait partie des grands crus de ce magazine à posséder impérativement dans sa bibliothèque. La couverture accrocheuse sur l’agonie de la Panzerwaffe à l’Est en 1945 ne suffit pas à résumer ce numéro !
Si la Belgique joue un rôle majeur dans l’avant mai 1940 et au cours des journées cruciales qui voient le III. Reich abattre d’un coup la Hollande, la Belgique elle-même, le Luxembourg et la France (voir La déroute française de 1940, la faute aux Belges ?), ses combats sont finalement très peu étudiés. C’est finalement tout l’intérêt de l’article consacré aux Renault ACG1 du Corps de Cavalerie belge qui représentent les seuls vrais blindés de l’Armée belge. Leur emploi est inappropié. Ils sont dispersés, disposés en support de l’infanterie. Bref, les huit exemplaires dont le lecteur suit le parcours un par un, ne s’illustrent pas particulièrement. Ils reprendront ensuite tous du service comme “Beute Panzer” sous la dénomination Panzer 738(f). Lire la suite “Batailles & Blindés n°71 (Caraktère, 2016)”→
Le sujet pouvait paraître racoleur, mais ce numéro est au final une belle initiative ! Tout d’abord, il procure un panorama de la situation du Reich fin 1944 et de son effondrement final. Si les opérations militaires sont abordées dans leurs grandes lignes, les enjeux économiques, stratégiques et politiques tiennent également une place non négligeables. En clair, c’est une synthèse globale bien équilibrée et très agréable à consulter. Le plus, ce sont les témoignages qui ponctuent les chapitres génériques et qui permettent de comprendre le quotidien des soldats. Seul petit regret, ces “tranches de vie” ne concernent que les militaires allemands et occidentaux (Anglais, Américains mais aussi Français). Les Soviétiques et les civils sont les grands oubliés de ces témoignages…