Archive
Le Mur de l’Atlantique en images, volume 1, AOK7 – AOK1 (Histoire & Fortifications, 2017)
Rédigée par un noyau d’experts et de passionnés, cette monographie réunit une sélection de clichés d’ouvrages remarquables du Mur de l’Atlantique (Atlantikwall) édifié au cours de la Seconde Guerre mondiale le long des côtes de la Norvège à la frontière franco-espagnole pour entraver tout débarquement allié. Le premier volume concerne le secteur de la 7. Armee (Normandie et Bretagne) et celui de la 1. Armee (Vendée, Charente-Maritime, Gironde, Landes, Pays basque).
Comme le précisent les auteurs, l’accent a été mis sur la qualité et l’intérêt des photos qui proviennent à la fois des fonds allemands et américains avec plusieurs vues aériennes à plat ou plongeantes, ces dernières permettant de donner du relief. Lire la suite…
Objectif Hillman, le Wn 17 face aux assauts du 1st Suffolk (OREP, 2017)
Si le Débarquement le 6 juin 1944 est un indéniable succès allié, quelques grains de sable se sont glissés et vont peser très lourd dans la suite de la bataille de Normandie. Sur Sword Beach comme sur la plupart des zones d’assaut à l’exception d’Omaha Beach, les unités prennent pied relativement facilement et peuvent entamer leur progression vers l’intérieur des terres. Le Mur de l’Atlantique (Atlantikwall) est percé. Il ne réussit ni à bloquer les Alliés sur les plages, ni à causer des pertes telles que la tête de pont serait sous la menace de la moindre contre-attaque allemande.
L’un des échecs les plus importants de ce jour est l’incapacité des Britanniques à s’emparer de Caen le 6 juin, voire le 7. Les renforts allemands et notamment la 12. SS-Panzer-Division Hitlerjugend s’accrochent à la ville. Prendre impérativement, tout comme la tenir, devient l’obsession de chaque camp et conditionne jusqu’à fin juillet l’ensemble des opérations militaires.
Pourtant, tout avait bien commencé pour les Britanniques : la capture de Pegasus Bridge, le développement de la tête de pont aéroportée à l’est de l’Orne, le débarquement sur Sword Beach, la jonction des troupes débarquées avec celles parachutées… Lire la suite…
Atlantikwall, le Mur de l’Atlantique en France, 1940-1944 (Heimdal, 1995)
Tout amateur des fortifications côtières allemandes le long du littoral français de l’Atlantique et de la Manche se doit de posséder cet album de plus de 450 pages. Malgré ses années, il n’en demeure pas moins la bible de référence sur le sujet.
Le premier quart du livre est consacré à l’histoire de cette ligne de défense destinée à contrer toute tentative alliée de débarquement et construite à grand renfort de béton, d’armes recyclées, de main d’oeuvre réquisitionnée et de propagande. Les trois autres quarts détaillent, de la frontière belge à la frontière espagnole, les batteries et principaux points de défense élaborés jusqu’à l’été 1944. Les auteurs entrent dans un niveau de détail étonnant pour un ouvrage couvrant une telle étendue.
Le succès du Débarquement allié qui force en quelques heures seulement peut faire douter de l’utilité d’un tel dispositif. Cependant, sa construction et son renforcement fin 1943 et au premier semestre 1944 entraînent également une débauche de préparatifs chez les Alliés qui prennent du temps : bombardements aériens, moyens d’assaut spécifiques, ports artificiels. Jamais une telle opération n’a été aussi bien conçue et préparée. D’un point de vue tactique, les défenses de certains points ont permis aux Allemands de tenir davantage, voire jusqu’à la fin de la guerre pour certaines poches, compte tenu des moyens qu’il aurait fallu détourner pour les réduire, sans grand gain stratégique. Lire la suite…
39/45 Magazine n°65 (Heimdal, 1991)
Ce numéro de 39/45 Magazine des Editions Heimdal présente plusieurs événements peu ou pas connu du grand public.
Le premier est la capture du premier Messerschmitt Bf 109 E au cours de la Drôle de Guerre en septembre 1939 alors que les opérations battent leur plein à l’Est en Pologne. Le pilote, complètement désorienté se pose en Alsace… Sa capture est tenue secrète et permet aux Alliés d’en savoir plus sur l’un des derniers de l’industrie aéronautique du III. Reich.
Vient ensuite le récit de plusieurs raids organisés par les Britanniques sur les côtes occupées par les Allemands. Le point culminant est bien entendu le raid sur Saint-Nazaire qui se conclut par la mise hors service de la forme Joubert jusqu’à la fin de la guerre. Mais plusieurs autres opérations ont lieu et tiennent en alerte très tôt les forces d’occupation. Lire la suite…
39/45 Magazine n°1 (Heimdal, 1983)
Il s’agit du tout premier numéro de 39/45 Magazine des Editions Heimdal qui lance ainsi sa revue six mois avant les célébrations du quarantième anniversaire du Débarquement allié en Normandie. L’accent est donc de suite mis sur la bataille de Normandie et le 6 juin 1944. Compte tenu de la couverture internationale de l’événement, ce numéro est trilingue (Français, Anglais et Allemand). Cette particularité complexifie quelque peu la mise en page.
Ce numéro introductif pose les bases de ce qui fera le succès de la revue : iconographie abondante, études puisant leurs sources dans les témoignages des vétérans encore très présents à cette époque, des matchings permettant de comparer les lieux à quelques décennies d’intervalle. Est lancée la rubrique Bunkerarcheo qui traite des fortifications militaires et qui dès le départ se concentre sur le Mur de l’Atlantique. Lire la suite…
Une garnison en Normandie, la batterie allemande d’Azeville (OREP, 2014)
D’un format agréable à compulser et illustrer de photos d’archive ainsi que de magnifiques clichés en couleurs contemporains à sa parution présentant les motifs de camouflage des installations, ce livre présente un résumé très pédagogique de la batterie allemande d’Azeville. Édifiée dans le cadre du Mur de l’Atlantique pour se défendre de tout débarquement allié pendant que les combats font rage en URSS, cette batterie est plongée dans l’enfer des combats du 6 juin 1944. En effet, mise en oeuvre par la Heeres-Küsten-Artillerie-Abteilung (HKAA) 1261, elle se situe à portée d’Utah Beach et s’oppose durant plus de trois jours à l’avance des troupes américaines vers le Nord du Cotentin. Lire la suite…