Ci-dessous les magazines disponibles début janvier 2023 et sortis au plus tard les deux mois précédents.
Étiquette : Editions Histoire et Collections
Les tirailleurs sénégalais en 1940, des pistes de lecture pour aller au-delà de la polémique
La sortie du film Tirailleurs avec Omar SY et les déclarations de celui-ci ravivent quelque peu les polémiques sur la reconnaissance française envers les unités issues de son passé colonial.
La Collection Vauvillier s’enrichit (enfin) d’un quatrième ouvrage !
Après deux années de disette (2020 et 2021), la Collection Vauvillier voit enfin la parution d’un quatrième titre consacré cette fois-ci aux Panhard militaires.
Historiographie de la Seconde Guerre mondiale à l’aube de 2022
Il n’y a pas à dire, la Seconde Guerre mondiale continue de pourvoir toujours abondamment les rayons des librairies et des maisons de la presse ! Sans parler de son irruption quasi quotidienne dans la campagne présidentielle qui montre que la sphère politique française demeure toujours fortement marquée par les événements du XXème siècle (conséquences humaines et politiques des idéologies nazies et communistes en Europe, traumatisme de 1940, Vichy, guerre d’Algérie, etc.). Si le nombre d’acteurs semble atteindre désormais un plateau, la tendance se poursuit. Cela dit, cette dynamique ne veut pas forcément dire faire du nouveau et satisfaire pleinement son noyau de fidèles. D’autant plus que l’actualité géopolitique et de la défense risque de capter l’attention ! A moins que cela soit aussi une opportunité d’en capter de nouveaux si elle s’accompagne de supports écrits innovants pour se différencier de l’internet.
Les parachutages & atterrissages clandestins (Histoire & Collections, 2012 et 2021)
Ils en avaient pourrait-on dire presque vulgairement ! Pourtant, c’est une fresque peu connue du grand public que nous narre ici Jean-Louis PERQUIN avec son premier volume d’une étude consacrée aux opérations aériennes clandestines en France occupée au cours de la Seconde Guerre mondiale. Un histoire d’engagement, de conviction et de témérité ! Car les moyens paraissent plutôt spartiates… Suivez le guide !
GBM n°139 (Histoire & Collections, 2022)
Une histoire d’amour, de conviction, de professionnalisme et de travail acharné… Voilà comment pourrait se résumer le parcours de François VAUVILLIER que ce numéro de GBM interroge pour un échange savoureux. Assurément, l’homme est pétri de conviction et le fait savoir. Ses éditoriaux en témoignent. Assez lyriques, toujours bien écrits, ils interrogent toujours, dérangent et agacent parfois. Le lien avec l’objet de la revue peut sembler parfois bien éloigné !
Et pourtant, que le lecteur soit d’accord ou pas avec lui, cette audace et parfois cet amusement à provoquer font partie du personnage. Et sans ces traits de caractère, sans cette sorte de panache, GBM n’existerait pas. La collection Vauvilier n’existerait pas. L’automobile sous l’uniforme n’existerait pas. L’encyclopédie de l’armée française au fameux ruban tricolore n’existerait pas. L’anthologie des blindés français de 1914 à 1940 n’existerait pas. Bref, l’image de l’armée française défaite en 1940 et de ses soldats serait figée dans tous ses préjugés condescendants depuis trente ou quarante ans.
La 1ère DLM au combat (Histoire & Collections, 2021)
Paru initialement en 2011, cet ouvrage vite devenu introuvable, fait l’objet d’une réédition en 2021. Il faut dire que le sujet passionne tous ceux qui s’intéressent aux combats de mai et juin 1940. Première division blindée de l’armée française, mise sur pied plus de trois mois avant les premières Panzer-Divisionen, elle doit jouer un rôle majeur dans la manœuvre Dyle-Breda en réaction du déclenchement de Fall Gelb, l’attaque décisive allemande à l’Ouest au cours de la Seconde Guerre mondiale en Europe. Malgré le courage et l’engagement de ses hommes, elle ne prend pas de vitesse les Allemands qui sautent et foncent sur la Hollande.
GBM n°138 (Histoire & Collections, 2021)
L’actualité politique en vue de la campagne présidentielle de 2022 le montre, les interprétations historiques concernant la Seconde Guerre mondiale restent encore particulièrement sensibles, tant au niveau national français qu’international. Cela n’a rien d’étonnant compte tenu du retentissement de ce conflit qui reste particulièrement marqué du sceau des idéologies. Les écrits d’après-1945 façonnent la vision et formatte l’Histoire officielle. Côté français, le général en chef Maurice GAMELIN fait office de coupable idéal pour les affaires militaires sur lequel chaque camp se met d’accord, y compris le régime de Vichy. Si le personnage n’est pas exempt de reproche, loin de là, il est également le reflet des compromis de son époque. Alors que l’image de l’armée française commence à s’améliorer dans l’esprit du public un minimum documenté, n’est-il pas temps de revisiter le rôle et la responsabilité du chef suprême ?
Du sang sur la neige, le 193rd Glider Infantry Regiment dans les Ardennes (Histoire & Collections, 2021)
Dans la très grande majorité des publications qui lui sont consacrées, la bataille des Ardennes ne semble ne durer qu’une dizaine de jours, du 16 décembre 1944 (date du déclenchement de la contre-offensive allemande) au 26 décembre 1944 quand la 4th US Armored Division rétablit la liaison avec la garnison encerclée de Bastogne. Un tel prisme fait oublier que les combats pour le saillant durent encore un mois et sont particulièrement sanglants. D’ailleurs, sur cette période, plusieurs unités américaines connaissent leur baptême du feu dans des conditions extrêmes. Parmi celles-ci, la 17th US Airborne Division, autre division aéroportée alliée (avec les 82nd US Airborne Division, 101st US Airborne Division et 6th Airborne Division) appelée à la rescousse faute de réserves disponibles pour contrecarrer la menace allemande…
Alpes 1940, l’armée invaincue (Histoire & Collections, 2021)
Du premier au dernier jour de la bataille de France, l’armée française se bat, contre-attaque, cherche la parade, des solutions. Très souvent en vain car en décalage avec le tempo imposé par l’adversaire. Le succès dans les Alpes face aux Italiens représente donc le seul épisode réellement victorieux qui dénie à l’ennemi d’atteindre ses buts de guerre. Ce succès dans les montagnes demeure pourtant assez mal connu, souvent résumé aux seuls affrontements sur les hauteurs. C’est pourtant une gigantesque et complexe bataille qui englobe la tentative de repli des unités en provenance de la Ligne Maginot dans l’Est, la lutte contre les colonnes allemandes qui déboulent du Nord et la défense face aux assauts italiens.