Le sommaire de ce numéro de 2e Guerre Mondiale met à l’honneur l’engagement des blindés des différents belligérants de la Seconde Guerre mondiale dans les tous derniers mois de la guerre.
A l’Est, ce sont les combats de Courlande et de Berlin qui sont décrits. Les premiers mettent en avant le rôle de pompier du front su III. SS-Panzer-Korps qui participe aux quatre premières batailles pour défendre cet îlot allemand isolé en Lettonie avant d’être évacué par la mer. Ce transfert par la Baltique est d’ailleurs une prouesse car les unités sélectionnées conservent leur cohésion et peuvent rapidement reprendre le combat. La bataille de Berlin voit quant à elle l’engagement massif de blindés par l’Armée Rouge pour compenser son manque d’infanterie. C’est d’ailleurs le mérite de cette étude de souligner l’état des vainqueurs qui sortent quand même particulièrement usés de quatre années de guerre avec le III. Reich et des pertes abyssales qu’ils ont subi. Paradoxalement, la défense allemande s’appuient sur des fantassins qui n’ont à disposition que quelques armes individuelles, dont certaines très performantes au contraire des Soviétiques qui compensent leur manque d’hommes par du matériel (chars et artillerie) et des troupes spécialisée (génie). C’est dire combien les combats des derniers mois ont été douloureux aussi pour les Soviétiques et que les Allemands se sont défendus avec acharnement. A noter également un réflexion judicieuse sur la configuration de l’agglomération berlinoise fragmentée par une multitude de coupures humides.
A l’Ouest, ce numéro propose une très intéressante analyse comparative de trois opérations en Normandie : Cobra pour les Américains, Bluecoat pour les Britanniques et Lüttich pour les Allemands. Lire la suite “2e Guerre Mondiale n°78 (Mars & Clio, 2018)”