Formée fin 1942, la 326. Infanterie-Division participe à l’invasion de Zone libre française. Elle rejoint la Normandie juste avant le déclenchement de l’opération Cobra et relève la 2. Panzer-Division dans le secteur de Caumont-l’Eventé…
Historique
La 326. Infanterie-Division est une division d’infanterie allemande ayant combattu au cours de la Seconde Guerre mondiale.
Elle est mise sur pied le dans le dans le cadre de la quinzième vague de mobilisation (15. Welle) en tant que division statique afin de servir de troupe d’occupation dans les pays occupés par le III. Reich.
Elle est mise sur pied le 9 novembre 1942 dans le cadre de la vague de mobilisation Kriemhielde à partir d’unités de dépôt fournies par les Wehrkreis V, Wehrkreis VI et Wehrkreis XII en vue de l’occupation de la Zone Libre française. Elle est ainsi envoyée dans la région de Narbonne. En mai 1943, elle perd ses éléments mobiles pour devenir une division statique. En février 1944, elle est envoyée dans le Nord-Pas-de-Calais en arrière du Mur de l’Atlantique (Atlantikwall), où elle stationne encore lors du Débarquement allié en Normandie le 6 juin 1944, et recouvre progressivement une partie de sa mobilité.
En juin 1944, la 326. Infanterie-Division est composée de trois régiments d’infanterie (Grenadier-Regiment 751, Grenadier-Regiment 752 et Grenadier-Regiment 753), d’un régiment d’artillerie (Artillerie-Regiment 326 doté de douze canons allemands 10.5 cm leichte Feldhaubitze 16 et de vingt-quatre canons d’origine soviétique 12.2 cm leichte Feldhaubitze 388(r)), d’un bataillon de Fusiliers (Füsilier-Bataillon 326), d’un bataillon antichar (Panzerjäger-Abteilung 326 doté de quatorze Panzerjäger 38(t) Marder III, de dix Sturmgeschütz StuG III et de douze pièces antiaériennes), d’un bataillon de génie (Pionier-Bataillon 326) et d’un bataillon de reconnaissance.
Mi-juillet, il lui est ordonné de faire route vers la Normandie afin de lutter contre l’invasion quand les Allemands sont enfin convaincus qu’il ne s’agit pas d’une opération de diversion. Elle est engagée dans la région de Caumont et subit des pertes importantes.
Le 4 septembre 1944, elle est transformée au 326. Volksgrenadier-Division en Hongrie par l’absorption de la 579. Volksgrenadier-Division. Fin novembre 1944, elle retourne à l’Ouest. Elle prend part à la contre-offensive des Ardennes où elle subit à nouveau d’importantes pertes. Elle est anéantit dans les combats de début 1945 et termine la guerre dans la poche de la Ruhr.
Voir aussi…
Bibliographie
Livres

Georges BERNAGE & François de LANNOY, Dictionnaire historique – Les divisions de l’armée de terre allemande, 1939-1945 [Heimdal, 1997]

Jack DIDDEN & Maarten SWARTS, The Army that got away, the 15. Armee in the summer of 1944 [De Zwaard Visch, 2022]
- Alain CHAZETTE, Le Mur de l’Atlantique en Normandie [Heimdal, 2000]
- Dennis OLIVER, Hetzer Jagdpanzer 38 Tank Destroyer, German Army and Waffen-SS, Western Front, 1944 – Tank Craft #29 [Pen & Sword, 2020]
- Dennis OLIVER, StuG III & IV, German Army, Waffen-SS and Luftwaffe, Western Front, 1944-1945 [Pen & Sword, 2019)]
- Niklas ZETTERLING, Normandy 1944, German Military Organization, Combat Power and Organizational Effectiveness [J.J. Fedorowicz Publishing, 2000]
Magazines et périodiques
- Frédéric DEPRUN, L’enfer de Saint-Lambert-sur-Dives (3ème partie), les ponts, les passerelles et l’église, 20-22 août 1944 [Normandie 1944 Magazine n°7 (Heimdal, 2012)]
- Stéphane JACQUET, Dimanche 30 juillet 1944, la bataille pour Sept-Vents [Normandie 1944 Magazine n°24 (Heimdal, 2017)]
- Stéphane JACQUET, 31 juillet 1944, le 7 Hampshire et les Sherwood Rangers libèrent Cahagnes [Normandie 1944 Magazine n°17 (Heimdal, 2015)]
- Stéphane JACQUET, 1er août 1944, le 7 SLI contre les Jagdpanther de la Kampfgruppe Luders à Saint-Pierre-du-Fresne [Normandie 1944 Magazine n°16 (Heimdal, 2015)]
Ludographie

The Battle of the Bulge [Avalon Hill, 1981]
Historique de la page
- 22/12/2022 : mise à jour
- 28/05/2018 : création