12. Infanterie-Division / 12. Volksgrenadier-Division

Division d’active formée par le dédoublement de la 2. Infanterie-Division lors de la première extension de la Reichswehr après l’arrivée au pouvoir d’Adolf HITLER, la 12. Infanterie-Division voit le jour en octobre 1934 sous le camouflage d’Infanterieführer II avant de prendre sa réelle dénomination le 15 octobre 1935. Elle subit son baptême du feu lors de l’invasion de la Pologne au cours de laquelle Werner von FRITSCH, ancien commandant-en-chef de la Heer rétrogradé au rang d’Oberst (colonel), est tué à la tête de l’Artillerie-Regiment 12 le 22 septembre 1939 près de Varsovie.

Elle participe à l’opération Fall Gelb puis Fall Rot à l’Ouest avant de combattre en URSS dès le déclenchement de l’opération Barbarossa. Fortement éprouvée face à l’opération Bagration, elle se replie en Prusse Orientale avant d’être transformée en 12. Volksgrenadier-Division. Elle bascule à l’Ouest où elle combat dans le secteur d’Aix-la-Chapelle et de la forêt de Hürtgen.

Lors de l’opération Wacht am Rhein / Herbstnebel dans les Ardennes, elle échoue à ouvrir la voie à la Kampfgruppe Peiper à Losheimgraben qui doit se rabattre sur Lanzerath pour tenter sa percée en direction de la Meuse après déjà plusieurs heures de perdues. Elle combat ensuite sur la Roer et le Rhin avant de finir dans la poche de la Ruhr.

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Arbre encyclopédique

Index – Unités – Allemagne – Unités terrestres – Divisions d’infanterie

Bibliographie

Livres

Georges BERNAGE & François de LANNOY, Dictionnaire historique – Les divisions de l’armée de terre allemande (Heimdal, 1997)

Magazines et périodiques

39/45 Magazine

Stephan CAZENAVE, L’engagement de la Kampfgruppe Peiper du 11 au 24 décembre 1944 vu par son ancien Kommandeur, in 39/45 Magazine n°284 (Heimdal, 2010) : article de dix pages sur la capture de Joachim PEIPER par les Américains après sa fuite hors d’Autriche et traduction de son interrogatoire concernant les opérations de la Kampfgruppe Peiper dans les Ardennes avec des détails sur la préparation, l’incident du pont détruit entre Scheid et Losheim, la percée de Lanzerath et de Honsfeld, le changement d’itinéraire de Bullange, les combats pour la traversée de Stavelot, l’importance de Trois-Ponts dans l’impossibilité d’atteindre la Meuse, la prise de Stoumont, la fin du détachement à La Gleize – Texte, photos, carte, profils couleurs.

Batailles

Yves BUFFETAUT, Hürtgen, les Allemands maîtres de la guerre d’usure [Batailles n°55 (Histoire & Collections, 2012) : article de vingt-deux pages sur les combats de la forêt de Hürtgen du 13 septembre au 2 décembre 1944 décrivant les efforts alliés (1st US Infantry Division, 4th US Infantry Division, 9th Infantry Division, 28th Infantry Division, 5th US Armored Division, 70th US Tank Battalion, 634th US Tank Destroyer Battalion, 707th US Tank Battalion, 745th US Tank Battalion, 746th US Tank Battalion, 803rd US Tank Destroyer Battalion, 893rd US Tank Destroyer Battalion), pour percer en direction de la Roer puis de la plaine de Cologne et la résistance allemande (12. Volksgrenadier-Division, 47. Volksgrenadier-Division, 89. Infanterie-Division, 272. Volksgrenadier-Division, 275. Infanterie-Division, 344. Infanterie-Division, 353, Infanterie-Division, 116. Panzer-Division) qui permet au final de préserver les unités tenues en réserve pour l’opération Wacht am Rhein / Herbstnebel dans les Ardennes à partir du 16 décembre 1944 – Texte, cartes, photos, profils couleurs.

Mook 1944

Hugues WENKIN, Le démarrage poussif de la KG Peiper [Mook 1944 n°7 (Weyrich, 2021)] : article de vingt-six pages sur l’engagement de la Kampfgruppe Peiper dans les Ardennes, détaillant sa composition, sa mise en route, l’échec de la 12. Volksgrenadier-Division pour lui ouvrir la route à Losheimgraben, la progression de la colonne de la 1. SS-Panzer-Division à travers Lanzerath, Honsfeld, Bullange avec les premières difficultés qui arrivent aussitôt – Texte, photos.