SdKfz 251/9 Stummel

Le SdKfz 251/9 est une version d’appui-du semi-chenillé allemand SdKfz 251 produit durant la Seconde Guerre mondiale. Il entre en service au second semestre 1942 et reste en ligne jusqu’à la fin du conflit même s’il est remplacé en production par le SdKfz 251/22 fin 1944. Des kits de conversion sont également envoyés aux unités pour convertir les SdKfz 251/9 en SdKfz 251/22.

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Arbre encyclopédique

IndexMatériels (Seconde Guerre mondiale) – Véhicules blindés (Allemagne) – SdKfz 251

Historique

Double origine

Le SdKfz 251/9 consiste initialement au montage du canon court 7,5cm KwK 37 sur un châssis de SdKfz 251. Développé durant l’Entre-deux-guerres, le canon équipe les versions initiales du Panzer IV et du Sturmgeschütz (StuG) III avant qu’une version longue plus performante ne leur soit montée.

Mariage improvisé

Entrée en pleine renaissance et donc imparfaitement préparée, la Wehrmacht rencontre très vite des difficultés quand ses unités blindées doivent faire face à des adversaires dotées d’une puissance de feu et d’une protection supérieures. Ces faiblesses déjà apparentes en Pologne et lors des opérations en mai et juin 1940 apparaissent au grand jour lors de l’invasion de l’URSS quand sont rencontrés les chars soviétiques de type KV-1, KV-2 et T-34.

Plusieurs solutions sont testées en urgence, dont le rééquipement avec un arme plus puissante des Panzer IV et des Sturmgeschütz (StuG) III. Cela libère des stocks de canons courts désormais impropres au combat antichar.

Dans le même temps, les unités de reconnaissance blindée et d’infanterie mécanisée manquent d’engins d’appui. D’où l’idée d’utiliser les stocks de canons désormais inutiles dans des chars pour les monter sur un châssis blindé. Les SdKfz 250 et SdKfz 251 sont sélectionnés pour recevoir cette arme.

Rapide mise en service

Avec deux prototypes montés fin mars 1942, un essai en conditions réelles est effectué en URSS en juin 1942. Le test s’avère satisfaisant et une première commande est passée en utilisant le châssis du SdKfz 251 Ausf. C. La production démarre au quatrième trimestre 1942. A partir de juillet 1943, le châssis du SdKfz 251 Ausf. D est utilisé. Cela permet au canon d’être monté directement au-dessus de la caisse sans à avoir faire une encoche comme sur les premiers modèles. De plus, le tube est désormais placé dans l’axe central du véhicule et non décalé légèrement vers la droite.

Les exemplaires produits sont livrés aux unités de reconnaissance et aux sections d’appui de l’infanterie motorisée ou mécanisée.

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Bibliographie

Jacques ARMAND, Les SdKfz 251 d’appui feu, des auxiliaires de choc, in Trucks & Tanks Magazine n°18 (Caraktère, 2010) : article de vingt-et-une pages sur les versions d’appui-feu développées à partir du SdKfz 251 (SdKfz 251 mit Wurfrahmen 40, SdKfz 251/2, SdKfz 251/9, SdKfz 251/10, SdKfz 251/16, SdKfz 251/17, SdKfz 251/21, SdKfz 251/22) expliquant les raisons de cette diversification (crise des effectifs, déclin de l’appui aérien, découverte du T-34, autonomisation des groupes d’assaut) – Texte, photos, fiches techniques, plans, profils couleurs (Panzergrenadier-Division Großdeutschland, 16. Panzergrenadier-Division, 26. Panzer-Division).

Dennis OLIVER, SdKfz 250/9 and 251/22 Kanonenwagen German Army and Waffen-SS, Western and Eastern Fronts, 1944-1945 (Pen & Sword, 2020) : livre de soixante-quatre pages sur le SdKfz 251/9 et le SdKfz 251/22 présentant l’origine, le développement, les caractéristiques techniques et les dotations par unité (1. Panzer-Division, 2. Panzer-Division, 3. Panzer-Division, 4. Panzer-Division, 5. Panzer-Division, 6. Panzer-Division, 7. Panzer-Division, 8. Panzer-Division, 9. Panzer-Division, 11. Panzer-Division, 12. Panzer-Division, 13. Panzer-Division, 14. Panzer-Division, 16. Panzer-Division, 17. Panzer-Division, 19. Panzer-Division, 20. Panzer-Division, 21. Panzer-Division, 23. Panzer-Division, 24. Panzer-Division, 25. Panzer-Division, 116. Panzer-Division, 130. Panzer-Lehr-Division, Panzer-Division Feldherrnhalle 1, Panzer-Division Feldherrnhalle 2, Panzer-Division Jüterborg, Panzer-Division Schlesien, Panzer-Division Clausewitz, Führer-Begleit-Division, Führer-Grenadier-Division, Panzer-Brigade 101, Panzer-Brigade 102, Panzer-Brigade 103, Panzer-Brigade 104, Panzer-Brigade 105, Panzer-Brigade 106, Panzer-Brigade 107, Panzer-Brigade 108, Panzer-Brigade 109, Panzer-Brigade 110, Panzer-Brigade 111, Panzer-Brigade 112, Panzer-Brigade 113, 3. Panzergrenadier-Division, 10. Panzergrenadier-Division, 18. Panzergrenadier-Division, 20. Panzergrenadier-Division, 25. Panzergrenadier-Division, Panzergrenadier-Division Grossdeutschland, Panzergrenadier-Division Brandenburg, Panzergrenadier-Division Kurmark, 1. SS-Panzer-Division, 2. SS-Panzer-Division, 3. SS-Panzer-Division, 5. SS-Panzer-Division, 9. SS-Panzer-Division, 10. SS-Panzer-Division, 11. SS-Freiwilligen-Panzergrenadier-Division, 12. SS-Panzer-Division, Infanterie-Division Ulrich von Hutten, Sturmpanzer-Abteilung 217, Heeres-Sturmpionier-Brigade 627, Fallschirm-Panzer-Division 1, Panzer-Aufklärungs-Abteilung Speer de la Kampfgruppe 1001 Nachte) – Texte, photos, organigrammes, profils couleurs.

Laurent TIRONE, SdKfz 251/9 Stummel, le Kanonenwagen au combat, in Trucks & Tanks Magazine n°40 (Caraktère, 2013) : article de douze pages sur le SdKfz 251/9 décrivant la répartition des rôles entre le Panzer III, le Panzer IV et le StuG III au début de la Seconde Guerre mondiale, les conséquences de l’opération Barbarossa et de l’impact de la confrontation avec les chars soviétiques, la création d’un semi-chenillé d’appui, l’organisation de la section d’appui, ses règles d’engagement, son emploi dans les unités de reconnaissance, exemples opérationnels, complémentarité avec le SdKfz 251/2 – Texte, photos, fiche technique, profils couleurs.

Laurent TIRONE, Panzer-Division Typ 1944, la somme de toutes les expériences, in Trucks & Tanks Magazine n°34 (Caraktère, 2012) : article de vingt-huit pages sur l’organisation et l’équipement des divisions blindées allemandes en 1944 décrivant leurs principales composantes (chars, infanterie, artillerie, reconnaissance, défense antiaérienne, lutte antichar) et les principaux matériels (Panzer IV, Panzer V, Bergepanzer V, SdKfz 251, SdKfz 251/9, SdKfz 251/17, Opel Blitz Typ S, Geschützwagen III/IV Hummel, SdKfz 234, Panzer II Ausf. L, SdKfz 250/8, SdKfz 7/1, Jagdpanzer IV, Sturmgeschütz (StuG) III) – Texte, photos, ordres de bataille, profils couleurs.

Profils couleurs

Unités allemandes non identifiées

Divisions blindées allemandes

2. Panzer-Division

4. Panzer-Division

6. Panzer-Division

16. Panzer-Division

23. Panzer-Division

130. Panzer-Lehr-Division

Führer-Begleit-Brigade / Führer-Begleit-Division

1. SS-Panzer-Division

2. SS-Panzer-Division

5. SS-Panzer-Division

10. SS-Panzer-Division

12. SS-Panzer-Division

Divisions d’infanterie motorisées / mécanisées allemandes

Panzergrenadier-Division Grossdeutschland

Panzergrenadier-Division Brandenburg

Plans