Chars hongrois

La Hongrie, malgré les conséquences de la défaite de la Première Guerre mondiale, se dote durant l’Entre-deux-guerres d’un embryon de force blindée en achetant du matériel sur étagère à l’étranger. Les Italiens livrent ainsi des Fiat 3000B puis des Ansaldo CV L3/33 et CV L3/35 permettant de mettre sur pied le premier bataillon de chars en 1935. En parallèle, la Hongrie se dote de capacités industrielles lui permettant de développer et de produire ses propres engins. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, elle est cependant incapable de suivre l’évolution des chars en termes de puissance et de protection. Sa capacité de production est également insuffisante pour assouvir les besoins de son engagement en URSS. L’armée hongroise se voit donc obliger de recourir de plus en plus à des matériels de son allié allemand.

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Bibliographie :

Laurent TIRONE, La saga des chars hongrois, une famille pléthorique, in Ligne de Front n°88 (Caraktère, 2020) : article de dix pages sur les chars, chasseurs de chars, canons d’assaut, chars antiaériens et blindés hongrois durant la Seconde Guerre mondiale – Texte, photos.

Laurent TIRONE, Les chars de défense antiaérienne de la Seconde Guerre mondiale, in Trucks & Tanks Magazine n°16 (Caraktère, 2009) : article de vingt-six pages sur les chars équipés de canons antiaériens au cours de la Seconde Guerre mondiale exposant la raison du concept, ses cibles principales (Hawker Typhoon, P-47 Thunderbolt, Il-2 Sturmovik, Henschel HS 129) et présentant les modèles développés par les Allemands, Hongrois, Britanniques et Soviétiques (Flakpanzer I, Flakpanzer 38(t), Flakpanzer IV Ostwind, Flakpanzer IV Möbelwagen, Flakpanzer IV Wirbelwind, Flakpanzer IV Kügelblitz, 40M Nimrod, Tank Cruiser Mk VI Crusader (A15) Anti-Aircraft, ZSU-37) – Texte, photos, plans, profils couleurs.