Après avoir débarquée sur Juno Beach le 6 juin 1944 et percé le Mur de l’Atlantique (Atlantikwall) ainsi que les défenses allemandes tenues par des éléments de la 716. Infanterie-Division, la 3rd Canadian Infantry Division s’enfonce à l’intérieur des terres. Le 7 juin 1944, elle progresse en direction de Carpiquet pour envelopper Caen par l’Ouest et atteint l’OAK Line qui s’appuie sur la voie de chemin de fer qui relie Caen à Bayeux puis Carentan et Cherbourg en longeant la Nationale 13.
Au même moment, la 12. SS-Panzer-Division mise en mouvement dès le 6 juin 1944 commence à arriver en Normandie dès le lendemain. Le 7 juin 1944, le choc se produit à Authie et à Buron.
A partir de Rots, la 12. SS-Panzer-Division pousse ensuite le long de la Nationale 13 qui barre le Bessin d’Est en Ouest afin d’en déloger les Canadiens de part et d’autre à Bretteville-L’Orgueilleuse, Norrey-en-Bessin et Cardonville…
Historique

Bibliographie
Repères bibliographiques
Le choc entre la 3rd Canadian Infantry Division et la 12. SS-Panzer-Division entre les 7 et 10 juin 1944 reste l’une des séquences les plus décrites de la bataille de Normandie. Albert PIPET décrit en 1974 dans Mourir à Caen l’engagement et les sacrifices consentis par les Canadiens de Juno Beach à la prise de Falaise. Deux ans plus tard, en 1976, Jean MABIRE publie Les jeunes fauves du Führer sur les combats de la 12. SS-Panzer-Division en Normandie. Ces deux ouvrages façonnent la perception des combats pendant près de vingt ans avant que Georges BERNAGE ne publie en 1991 Les Canadiens face à la Hitlerjugend version reliée d’Historica n°23 puis Trois jours en enfer en 2009 en collaboration avec Frederick JEANNE. Celui-ci publie à compte d’auteur Hold the OAK Line, un volumineux album présentant de nombreux documents et objets canadiens.
Depuis le livre de Jean MABIRE, plusieurs historiques viennent compléter l’historiographie consacrée à la 12. SS-Panzer-Division. L’album publié par les Editions Heimdal en 1991 reposant principalement sur les travaux d’Hubert MEYER, ancien chef d’état-major de la division créé la polémique au sujet de l’évocation des crimes de guerre qui provoque un contentieux entre les auteurs. Stephan CAZENAVE publie de son côté un historique particulièrement abouti en trois volumes chez Maranes Editions (volumes 1.1, 1.2 et 2).
De son côté, Mark ZUEHLKE publie en 2005 Holding Juno, Canada’s Heroic Defence of the D-Day Beaches: June 7-12, 1944. Un récit vivant, bourré de témoignages et agrémenté de deux encarts photos, mais sans avoir la portée d’un album. Dans le second volet de son historique de l’engagement du Canada dans la Seconde Guerre mondiale, Fight to the Finish, Tim COOK y consacre également un chapitre.
Livres
- Georges BERNAGE, Les Panzers dans la bataille de Normandie, 5 juin – 20 juillet 1944 [Heimdal, 1999]
- Frederick JEANNE, Hold the OAK Line, histoire illustrée de la 7th Canadian Infantry Brigade [à compte d’auteur, 2014]
- Eric LEFEVRE, SS-Pz. Rgt. 12, in Les Panzers en Normandie [Heimdal, 1978]
- Sean CLAXTON, A Very Hostile Night, The Regina Rifles in Bretteville-l’Orgueilleuse [Double Dagger, 2021]
Magazines et périodiques
- Georges BERNAGE & Stephan CAZENAVE, Otto Funk, 18 ans, un grenadier en enfer [Normandie 1944 Magazine n°1 (Heimdal, 2011)]
- Yves BUFFETAUT, Le premier engagement de la 12. SS-Panzerdivision Hitlerjugend [Batailles n°46 (Histoire & Collections, 2011)]
- Frederick JEANNE, 7th Canadian Infantry Brigade, Brigadier Harry Wickwire Foster, un soldat d’exception [Bataille de Normandie 1944 Magazine n°5 (Maranes, 2021)]
- Nicolas NAVARRO, Lothar Eiding, Stabskompanie, SS-Panzer-Grenadier-Regiment 25, 12. SS-Panzer-Division Hitlerjugend [Normandie 1944 Magazine n°12 (Heimdal, 2014)]