Présentation
Avec ses vestiges toujours présents, même si de moins en moins nombreux au fil des ans, le porte artificiel d’Arromanches demeure l’une des attractions touristiques de la Normandie. Derrière ces vestige se cache également une histoire qui témoigne de l’imagination des Alliés et des moyens consacrés à la réussite du Débarquement.
Car, en plus d’être une opération militaire avec ses unités, ses hommes, ses matériels et ses combats, le Débarquement et la bataille de Normandie qui s’en suit est d’abord une gigantesque aventure industrielle et logistique. Avec la complexité d’avoir un bras de mer qui coupe les lignes de ravitaillement contrairement aux défenseurs qui bénéficient de réseaux routiers et ferroviaires bien établis même si parfois segmentés par un certain nombre de coupures humides.
Christophe PRIME a ainsi l’habileté de ne pas séparer totalement ces différents aspects.
Il rappelle tout d’abord le cheminement qui amène à concevoir cette idée révolutionnaire de port artificiel et l’ampleur des moyens techniques qui lui sont consacrés, le tout en préservant le secret absolu. Car cette innovation permet une beaucoup plus grande liberté dans le choix des zones où débarquer puisqu’elle permet de s’affranchir du besoin de conquérir rapidement un port en eau profonde. De quoi leurrer encore un peu plus les Allemands…
Ensuite, la construction des ports artificiels, et plus généralement des infrastructures logistiques sur les plages, nécessite d’assurer une tête de pont solide hors de vue et de portée de l’ennemi. D’où l’importance que les cinq plages d’assaut (Utah, Omaha, Gold, Juno, Sword) soient prises, tenues et reliées entre elles dans les délais les plus brefs. Les plages et les ports ne représentent qu’une partie des moyens alliés puisque ces derniers déploient également des terrains d’aviation avancés ou des pipe-lines.
Tenter de bloquer le trafic transmanche devient vite un objectif prioritaire de la Kriegsmarine et de la Luftwaffe. Des dangers bien réels que les Alliés parviennent à maîtriser malgré l’envoi de moyens asymétriques allemands avec le K-Verband.
L’ensemble constitue une artère vitale entre le continent et la Grande-Bretagne qui permet d’amener certes de nouvelles unités mais aussi tout le nécessaire pour armer, ravitailler en essence et en munitions les troupes, nourrir les hommes qui se battent dans la tête de pont. Sans oublier l’évacuation des blessés et des prisonniers…
Non seulement les plages et le seul port artificiel qui subsiste survit à la tempête qui sévit en Manche remplissent parfaitement leur rôle tout au long de la bataille de Normandie, mais également bien au-delà puisque c’est en s’appuyant sur ce point d’entrée que les armées alliées libèrent la France, la Belgique pour atteindre la Hollande et les frontières du Troisième Reich.
Thèmes abordés
- Périodes : Seconde Guerre mondiale 1939/1945
- Fronts : Europe 1939/1945, Ouest 1944/1945, France 1944/1945
- Batailles : 6 juin 1944, Normandie 1944, Opération Overlord 1944, Opération Neptune 1944, Ports artificiels Mulberry, Logistique et Service de Santé en Normandie 1944, Opération Bolero 1944/1944, Utah Beach 1944, Omaha Beach 1944, Gold Beach 1944, Juno Beach 1944, Sword Beach 1944, Cherbourg 1944, Manche 1944/1945
Sommaire détaillé
- Introduction
- L’opération Neptune
- Nom de code Mulberry
- La bataille des têtes de pont
- La bataille de la logistique
- Bibliographie
- Sources iconographiques
- Ressources internet
- Remerciements
Caractéristiques
- ISBN : 9782815103695
- Nombre de pages : 128
- Langue : Français
- Couverture : souple
- Dimensions : 20 x 26,5 cm
- Prix conseillé France à la date de parution : 20 € TTC