Bataille de Normandie 1944 Magazine n°3 (Maranes, 2021)

Quelques moments mythiques du Débarquement et de la bataille de Normandie habitent ce numéro ! Entre l’assaut de la batterie allemande du manoir Brécourt par des parachutistes américains de la 101st US Airborne Division et l’intervention de Josef Priller au-dessus des plages immortalisée par le film Le Jour le plus long, Bataille de Normandie 1944 Magazine revient sur deux moments gravés dans les mémoires. Sans oublier un très appréciable zoom sur les unités britanniques avec un éclairage étonnant sur les marquages sous forme de code-barres.

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Ainsi, par le texte, les vues du terrain et les portraits nominatifs (ils sont nombreux !), les combattants et les lieux ont un visage, une existence concrète. Il faut apprécier l’analyse des dialogues du Jour le plus long concernant Josef PRILLER. Donnée à l’occasion d’un article sur les actions de la Jagdgeschwader (JG) 26, elle permet de rappeler que l’intervention de deux appareils de la Luftwaffe seulement le 6 juin 1944 relève véritablement du mythe et que la réalité est un peu plus complexe que cela. Ce qui renforce la performance alliée pour assurer la maîtrise du ciel au-dessus et en arrière du champs de bataille, même si la disproportion des moyens est énorme. Pour cette unité, un texte qui modernise bien la bible historique que représente toujours l’ouvrage de Jean-Bernard FRAPPE, La Luftwaffe face au Débarquement allié.

A ne pas rater, l’article sur la 50th (Northumbrian) Infantry Division avec une présentation visuelle rarissime des marquages d’identification utilisés sous forme de code-barres colorisés. Un reportage bien connu de la 84. Infanterie-Division, souvent légendé improprement, est également proposé pour accompagner le texte qui survole l’engagement de cette unité. Assez rare, la série ainsi présentée comprend des clichés pris à l’intérieur du bus du commandement de la division.

Autre lieu symbolique des combats en Normandie et plus particulièrement pour Caen, Carpiquet et son terrain d’aviation sont également au sommaire. A la différence de la majorité des publications sur le sujet, l’attention se porte sur les affrontements de début juillet quand les Allemands tentent de reprendre possession du terrain. Si la posture est assurément défensive faute de pouvoir reprendre l’initiative aux Alliés en raison de leurs assauts successifs, les Allemands continuent de faire preuve de mordant pour assurer la cohérence de leurs lignes et poursuivre leur résistance autour de Caen.

Si la carte de la tête de pont aéroportée américaine reprend celle des historiques antédiluviens officiels US, l’iconographie propose d’intéressantes photos aériennes sur lesquelles sont reportées les positions et les mouvements des unités, ainsi que quelques belle pièces d’uniforme et d’équipement.

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