Aérojournal n°76 (Caraktère, 2020)

Jusqu’au bout… Cette maxime ne s’applique pas uniquement aux combats désespérés menés par les Allemands à la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe au sol, mais également dans les airs. Manquant de moyens matériels et humains ainsi que de combustible, la Luftwaffe continue à chercher la parade face aux vagues de bombardiers alliés qui terminent d’écraser les restes de ses centres urbains et industriels. Pas tout à fait kamikazes, mais plus dangereux que de déséquilibrer un V1 en le touchant de l’aile, la dernière tactique allemande consiste à aborder littéralement un bombardier avec un chasseur… Captivant récit d’une facette méconnue des derniers mois de guerre à découvrir dans ce numéro d’Aérojournal.

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A l’image de la couverture, le Pacifique occupe pas mal de pages. C’est tout d’abord d’appui aérien pour l’US Marine Corps dont il s’agit avec la suite de l’étude parue dans le précédent numéro. Ici, il s’agit d’illustrer le concept en se basant sur cinq engagements particulièrement significatifs : Guadalcanal, Betio, Luçon, Iwo Jima et Okinawa. Plus que le récit des combats, c’est l’évolution des règles et des moyens d’engagement qui permet de comprendre comment l’US Marine Corps bénéficie d’un support inégalé permis par la puissance industrielle américaine sur air et sur mer. Mais la puissance ne fait pas tout et dans le cas présent elle est est judicieusement utilisée. Le deuxième article concerne le Grumman Avenger, héros bien moins connu que le Vought Corsair. Après avoir décrit sa genèse et ses caractéristiques techniques, son engagement au combat est passé en revue : Midway, Salomon, Guadalcanal, Santa-Cruz, Sibuyan, Samar, Cap Engano et la fin du Yamato. Bref, l’appareil représente l’épine dorsale de la force de frappe aéronavale américaine qui lui doit nombre de ses succès (voir aussi Les grandes batailles navales et aéronavales de la Guerre du Pacifique). Son emploi par les Britanniques et les Australiens est également évoqué.

Avions torpilleurs, mais côté allemand cette fois-ci avec une rétrospective des moyens engagés par la Luftwaffe dans ce domaine au cours de la Seconde Guerre mondiale : Heinkel He 115, Heinkel He 111, Junkers Ju 88, Junkers Ju 188. La doctrine et les matériels à employer restent flous alors que les théâtres d’opérations ne manquent pas : Méditerranée, Arctique, Atlantique et Normandie. Le contraste avec la logique américaine est saisissant. Et ce n’est pas uniquement une question de moyens industriels.

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