Dans les Ardennes, les lignes se figent plus ou moins en attendant que chaque camp finisse de se réorganiser pour la suite des opérations. Cela n’empêche pas localement des affrontements violents. A la pointe du saillant, Rochefort est repris à la 2. Panzer-Division (voir Noël sanglant pour la 2. Panzer-Division, in 39/45 Magazine n°341) mais reste sur la ligne de front tandis les combats font rage à Sibret et Chenogne au sud-ouest de Bastogne (voir Les grenadiers du Führer, la Führer-Begleit-Brigade au combat, Ardennes, décembre 1944, in 39/45 Magazine n°295).
Il faut dire que la ville de Bastogne et le corridor qui la relie au reste du front américain sont devenus l’objectif principal pour les Allemands, l’opportunité de retirer un minimum de bénéfice militaire et politique de l’offensive des Ardennes. Pour les Américains, la priorité est à la consolidation du couloir pour justement empêcher toute nouvelle tentative d’encerclement.
Les Allemands réorganisent leur chaîne de commandement en vue de l’attaque en tenaille qui doit venir enfin à bout de la ville tenue depuis le 19 décembre 1944 par la 101st US Airborne Division épaulée par des éléments des 9th US Armored Division et 10th US Armored Division. La 3. Panzergrenadier-Division est également transférée en provenance de Rocherath-Krinkelt où elle avait relevée à partir du 19 décembre 1944 la 12. SS-Panzer-Division tenue en échec et incapable de franchir les Hautes Fagnes pour atteindre Liège. En fin de journée et dans la nuit, des Junkers Ju-88 bombardent Bastogne à trois reprises provoquant d’importants dégâts.
Les combats s’annoncent terribles…
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