39/45 Magazine hors-série Historica n°62 (Heimdal, 2010)

Lors de la contre-offensive des Ardennes en décembre 1944, la 1. SS-Panzer-Division Leibstandarte SS Adolf Hitler adopte une organisation sur la base de quatre groupes interarmes. Le plus connu et le plus puissant (avec l’apport des Panzer VI Ausf. B Königstiger de la schwere SS-Panzer-Abteilung 501) est la Kampfgruppe Peiper qui doit percer les lignes américaines et atteindre coûte que coûte la Meuse. La Kampfgruppe Sandig doit coller à la Kampgruppe Peiper tandis que la Kampfgruppe Hansen doit progresser en parallèle de celle conduite par Joachim PEIPER. La quatrième composante est plus légère, plus rapide : il s’agit de la Kampgruppe Knittel. Constitué autour des éléments de reconnaissance de la division, ce groupement doit suivre la Kampfgruppe Hansen et saisir l’opportunité de la moindre brèche pour lancer une course vers la Meuse.

Bien moins connue que les autres, la Kampfgruppe Knittel fait l’objet d’une étude en deux parties regroupées (cf. 39/45 Magazine hors-série Historica n°63) regroupées également dans un ouvrage relié.

Ce numéro couvre les quatre premiers jours de l’offensive (16, 17, 18 et 19 décembre 1944) – et non uniquement du 16 au 18 décembre comme l’indique par erreur la couverture. Il s’ouvre sur une présentation des moyens de la Kampfgruppe et de quelques portraits de ses officiers et de ses hommes. Engagée en second échelon, la Kampfgruppe n’a pas réellement à combattre des quarante-huit premières heures de l’offensive. Le 18 décembre, ses éléments passent par Stavelot et doivent coller à la Kampgruppe Peiper. Ils subissent alors une violente attaque aérienne américaine. Au sol, les Américains réinvestissent progressivement la localité et le franchissement du pont est compliqué. Des éléments de tête atteignent La Gleize mais la progression est pénible et peu rapide. Débordant de haine, frustrés du manque d’avance, éreintés et épuisés, les hommes de la Kampfgruppe se livrent à une succession de crimes de guerre le 19 décembre alors que les Américains reprennent possession du pont de Stavelot et le détruisent, isolant la Kampfgruppe Peiper tandis que la Kampfgruppe Knittel est engluée dans la vallée de l’Amblève, incapable de dénicher les batteries américaines qui frappent les positions allemandes.

Le récit de ces quatre journées illustrent l’échec allemand sur le front de la 6. SS-Panzer-Armee. Trop ambitieuse, mal soumise à des contraintes énormes de préparation, tactiquement mal menée, l’offensive allemande s’émousse très vite. PEIPER réussit à percer, mais derrière, le reste des unités allemandes ne suit pas. La pression des unités américaines se renforcent d’heure en heure. Contrairement à 1940, le front allié ne s’effondre pas et conserve sa cohésion.

Sommaire :

  • Préface
  • Avant-propos
  • La SS-Aufklärungs-Abteilung 1 , automne – hiver 1944
  • La Kampfgruppe Knittel, 16 – 19 décembre 1944

Boutique :

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